(BFM Bourse) - L'indice phare de la Bourse de Paris recule à la mi-séance de ce mercredi 14 mai, manquant d'élan pour prolonger sa bonne série.
La Bourse de Paris marque une pause. Son indice phare, le CAC 40 recule de 0,6%, à 7.830,16 points, à la mi-séance de ce mercredi 14 mai, après avoir signé quatre hausses consécutives sur les dernières séances et regagné 3,2%.
Le marché parisien manque donc un peu d'élan après avoir été porté ces derniers jours par un climat de détente sur les droits de douane américains.
"Les négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine ce week-end ont mené à une réduction bien plus importante qu’espérée des tarifs bilatéraux. En effet, pour 90 jours, les droits de douanes 'réciproques' passent de 145% à 30% pour les importations américaines provenant de la Chine et de 125% à 10% pour les exportations américaines vers la Chine", rappelle Xavier Chapard, stratégiste chez LBPAM.
"Nous anticipions une réduction vers les 60%, et Trump avait mentionné 80% avant le week-end. C’est positif car cela confirme que la direction est globalement à la désescalade, que le pic de l’incertitude est probablement passé et que le risque de récession globale diminue nettement", ajoute-t-il. Mais, depuis, le marché manque de catalyseur pour monter davantage.
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Des résultats béton pour Bouygues
Du côté des valeurs, le luxe est particulièrement concerné par la respiration du marché. LVMH perd 2,3%, Kering 2,2% et L'Oréal 2%.
Bouygues (+4,1%) trône en tête du CAC 40 après avoir livré des résultats encore tirés par l'amélioration des marges d'Equans.
Unibail-Rodamco-Westfield s'adjuge plus de 2% après avoir livré des perspectives de moyen jugées, dans l'ensemble, encourageantes par Jefferies.
Hors CAC 40, Alstom est lourdement puni (-17,5%) pour avoir livré des objectifs de cash décevants. Beneteau abandonne 11% après avoir prévenu que ses comptes basculeraient dans le rouge au premier semestre. Trigano, pour sa part, grimpe de 8% alors que la société a confirmé anticiper une hausse de sa rentabilité sur la seconde partie de son exercice 2024-2025.
Sur les autres marchés, l'euro prend 0,4% face au dollar à 1,1233 dollar. Le pétrole baisse un peu. Le contrat de juillet sur le Brent de mer du Nord abandonne 1,1% à 65,89 dollars le baril tandis que celui de juin sur le WTI coté à New York perd 1,2% à 62,90 dollars le baril.