(BFM Bourse) - Après avoir inscrit un record historique en séance, l'indice parisien termine sa course mardi en légère baisse à 7543,55 points. Les chiffres de l'inflation publiés ce jour aux Etats-Unis ont un peu tempéré l'enthousiasme des marchés.
Le marché parisien marque une pause ce mardi après avoir pris connaissance d'une statistique majeure aux Etats-Unis, à savoir l'indice des prix à la consommation (IPC) aux Etats-Unis, qui permet de mesurer l'inflation.
Et ces chiffres ont légèrement surpris les investisseurs, notamment en rythme mensuel. L'indice des prix à la consommation a progressé de 0,1% sur un mois en novembre, là où le consensus misait sur une stabilité de cet indicateur par rapport à octobre.
Cette statistique clé intervient à la veille de la publication de la décision de la Réserve fédérale américaine sur ses taux. Si un statu quo sur les taux est très largement attendu, les opérateurs seront attentifs au ton employé, plus ou moins musclé, plus ou moins contraignant, pour tenter de deviner à quelle date les premières baisses de taux pourraient être envisagées.
Il s'agira donc de la dernière réunion de l'année tout comme pour la Banque centrale européenne dont le verdict est attendu jeudi.
Dans ce contexte attentiste avant ces deux grands rendez-vous, le CAC 40 s'inscrit donc en baisse de 0,11% à la clôture à 7558,35 points, non sans avoir établi en fin de matinée un nouveau record en séance à 7582,47 points. Son record en clôture à 7577 points inscrit le 21 avril dernier n'a donc pas encore été battu.
Petite sortie de route pour Renault
Lanterne rouge du CAC, Renault a cédé 1% après avoir annoncé la vente d'environ 5% du capital de son partenaire Nissan, opération qui se traduira par une importante moins-value comptable au niveau de son résultat net.
Du côté des plus petites valorisations, la biotech Valbiotis a plongé de 14,9% après avoir annoncé une augmentation de capital de 15 millions d'euros.
Sur les autres marchés, l'euro s'adjuge 0,2% face au dollar à 1,0790 dollar ,avant la décision de la Réserve fédérale américaine. Le pétrole lâche près de 4%. Le contrat de février sur le Brent de mer du Nord plonge de 3,8% à 73,12 dollars le baril tandis que celui de janvier sur le WTI coté à New York plie de 3,95% à 68,50 dollars le baril, et retourne non loin de ses plus bas de juillet.