(BFM Bourse) - L'indice parisien recule ce mardi 23 décembre, à l'issue de sa dernière séance pleine avant la trêve de Noël. Les investisseurs ont pris acte dans l'après-midi d'une accélération surprise de la croissance américaine au troisième trimestre.
La Bourse de Paris recule encore ce mardi 23 décembre, se rapprochant par petites touches des 8.100 points. Son indice vedette, le CAC 40 se replie de 0,21% à 8.103,85 points à la clôture.
Les investisseurs avaient probablement déjà la tête aux festivités de fin d'année, compte tenu des faibles volumes échangés (2,1 milliards d'euros).
La publication ce mardi après-midi de la croissance américaine pour le troisième trimestre est venue un peu mettre d'animation dans une période assez pauvre en annonces.
Le produit intérieur brut a progressé de 4,3% en rythme annualisé au troisième trimestre, là où les économistes interrogés par le Wall Street Journal anticipaient une croissance de 3,2% au titre du troisième trimestre. Ce qui devait marquer un ralentissement par rapport aux 3,8% de croissance du trimestre précédent.
Ces données auraient dû être dévoilées il y a plus de deux mois, mais le "shutdown" a quelque peu perturbé le calendrier de publication des statistiques officielles.
Orange plus forte hausse du CAC 40
D'autres statistiques étaient au programme du jour, dont les commandes de biens durables qui se sont contractées de 2,2% en octobre, et un indice du moral du consommateur qui a reculé à 89,1 points en décembre, contre 92,9 points en novembre ,selon le Conference Board.
Ces statistiques "peuvent offrir des indices sur la trajectoire future des taux d'intérêt de l'autre côté de l'Atlantique en 2026" et donc de la Réserve fédérale américaine (Fed)", note Russ Mould d'AJ Bell.
Selon l'outil FedWatch du CME Group, les marchés attribuent une probabilité de 13,3% à une baisse des taux de de 0,25 point de pourcentage à l'issue de la réunion de la Fed prévue le 28 janvier 2026. La probabilité monte à 86,7% pour un statu quo.
En France, l'Assemblée nationale adopte sans surprise la "loi spéciale" en attendant la reprise des discussions budgétaires en janvier. Le Sénat doit désormais se prononcer sur cette "loi spéciale" dans la soirée.
Sur le CAC 40, les variations sont à l'image de l'animation sur les marchés, faibles. Le repli le plus prononcé est accusé par Capgemini (2,1%) tandis que la plus forte hausse a été signée par Orange (+0,9%).
Sur les autres marchés, l'euro prend 0,2% face au dollar à 1,1782 dollar. Le pétrole gagne quelques dollars. Le contrat de février sur le Brent de mer du Nord prend 0,14% à 62,16 dollars le baril tandis que celui de même échéance sur le WTI coté à New York grimpe de 0,16% à 58,10 dollars le baril.
