(BFM Bourse) - Le groupe de luxe bondit de 14%, tirant l'ensemble de la place parisienne, ce mercredi 15 octobre.
Il suffit parfois que le groupe le plus important (ou presque) du CAC 40 soit en pleine forme pour que l'indice parisien carbure.
Le baromètre de la place de Paris s'adjuge 2,5% à la mi-séance de ce mercredi 15 octobre, à 8.108,64 points, se rapprochant de son record historique (un peu plus de 8.259 points).
LVMH est la grande locomotive du jour. "Le luxe signe son grand retour en Bourse. Après plusieurs mois de doutes liés à la demande chinoise, LVMH envoie un signal de résilience qui redonne confiance à l’ensemble du marché", analyse Antoine Andreani, Head of Research chez XTB France.
Porté par une activité nettement supérieure aux attentes, en particulier dans sa division mode et maroquinerie, le groupe de luxe prend 14,4%, une hausse vertigineuse.
Rappelons que, selon les dernières indications d'Euronext (fin juillet), LVMH était la deuxième pondération dans le calcul du CAC 40 derrière Schneider Electric, avec 6,66%. Pour simplifier, cela veut dire que la hausse du jour de LVMH ajoute plus d'1 points de pourcentage à la variation du CAC 40.
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Le luxe et les télécoms à la fête
En sus, LVMH tire dans son sillage les autres acteurs du luxe (Kering avance de 7% et Hermès de 7,4%) mais aussi L'Oréal (+2,6%), et les groupes de spiritueux, Rémy Cointreau prenant 3,6% et Pernod Ricard 1,3%.
Outre le luxe, les opérateurs télécoms grimpent, Bouygues, propriétaire de Bouygues Telecom, gagne 7,2% et Orange avance de 3,5%. Les deux groupes ont déposé une offre conjointe aux côtés d'Iliad pour reprendre la majeure partie des actifs de SFR, offre qu'Altice, la maison-mère de SFR, a rejeté ce mercredi matin. Cela n'empêche pas le marché de jouer la consolidation du secteur, qui, en termes de prix, bénéficierait à toute l'industrie des télécoms.
La macroéconomie passe au second rang, ce mercredi. Mardi, les concessions consentis par le Premier ministre Sébastien Lecornu, à savoir une suspension de la réforme des retraites de 2023 dans son entièreté, avaient redonné du tonus en fin de séance au CAC 40. Ce geste doit permettre à son gouvernement d'éviter une censure et faire ainsi en sorte que la France ne s'endigue pas dans une crise politique intense.
"Même si cela pèse sur la soutenabilité de la dette, les marchés ont été rassurés, y voyant une garantie de stabilité politique", note Jim Reid de Deutsche Bank.
Sur les autres marchés, c'est morne plaine. L'euro est quasi stable face au dollar à 1,1626 dollar. Le pétrole évolue autour de l'équilibre, alors que le contrat de décembre sur le Brent de mer du Nord s'inscrit à 62,38 dollars le baril et le WTI coté à New York s'établit à 58,75 dollars le baril.