(BFM Bourse) - A l'exception de Dexia, qui a profité de la publication de résultats trimestriels supérieurs aux attentes, les valeurs bancaires du marché parisien ont lourdement chuté mercredi. A la veille de la présentation de ses comptes du premier trimestre 2009, Crédit Agricole a dévissé de 8,4%, suivie par BNP Paribas (-7,9%) et Société Générale (-4,9%).
Le secteur a notamment pâti de la perte nette de 793 millions d'euros révélée par le bancassureur néerlandais au titre de son premier trimestre 2009, contre un bénéfice net de 1,54 milliard d'euros un an plus tôt.
La perspective de stress tests à l'européenne n'est pas non plus étrangère à la pression qui s'exerce à nouveau depuis peu sur bancaires. Le FMI a appelé hier les pouvoirs publics européens à soumettre les institutions financières à des tests de résistances dans le cadre d'un « nettoyage de printemps urgent et minutieux ».
En réponse, le Comité européen des contrôleurs bancaires (CEBS) a confirmé l'intention des régulateurs de tester la résistance du système bancaire européen. Selon les estimations du FMI, les banques européennes n'ont levé que 40% des quelque 1000 milliards de dollars de capital qui leur permettrait de couvrir les pertes subies depuis le début de la crise. Selon Les Echos, le bureau d'analyse KBW a ainsi récemment pointé du doigt les besoins en capital de Commerzbank, Crédit Agricole, Swedbank, Natixis, et Banco Popolare...
Toutefois, selon les analystes de CM-CIC Securities, les banques françaises du CAC 40, bénéficiaires en 2008, "devraient le rester en 2009". Confiant dans la bonne des risques pondérés de ces établissements, le broker estime que "ces stress tests ne devraient pas les pousser à augmenter leur capital".
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