LA DEFENSE, Hauts-de-Seine (Reuters) - La Société générale n'entend pas faire augmenter la participation de l'Etat français dans le capital du groupe et écarte pour l'heure une nouvelle aide de l'Etat dans le cadre du plan de soutien aux banques, déclare son P-DG Frédéric Oudéa.
"Ce n'est pas une hypothèse de faire grimper la participation de l'Etat dans le groupe Société générale", a déclaré Frédéric Oudéa lors de l'assemblée générale des actionnaires qui ont entériné sa nomination comme nouveau président de la banque en remplacement de Daniel Bouton.
Pour renforcer ses fonds propres en raison de la crise, le groupe a sollicité la deuxième tranche d'aide aux banques et émis en mai dernier 1,7 milliard d'euros d'actions de préférence sans droit de vote souscrites par l'Etat français qui détient désormais 7,2% du capital de la banque.
En décembre 2008, la banque avait déjà reçu 1,7 milliard d'euros d'aide sous la forme de titres de dette super-subordonnés.
Interrogés par des journalistes sur l'éventualité d'une troisième tranche d'aide, Frédéric Oudéa a répondu: "Aujourd'hui, il n'en est pas question".
"L'Etat a fixé deux tranches. Il n'y a pas d'évolution à envisager pour une 3è tranche", a également déclaré le P-DG de la Socgen en réponse à une question d'un actionnaire.
Il a rappelé lors de l'Assemblée générale que le Crédit agricole et le Crédit mutuel n'avaient pas demandé la deuxième tranche d'aide de l'Etat.
La Socgen a annoncé lundi avant l'ouverture de la Bourse de Paris que son résultat net du deuxième trimestre serait "légèrement bénéficiaire" dans une première estimation de ses résultats trimestriels.
Matthieu Protard, édité par Cyril Altmeyer
Copyright (C) 2007-2009 Reuters
Recevez toutes les infos sur SOCIETE GENERALE en temps réel :
Par « push » sur votre mobile grâce à l’application BFM Bourse
Par email