(BFM Bourse) - Les investisseurs saluent mercredi les résultats trimestriels meilleurs que prévu de Société Générale par une hausse de plus de 6% du cours de Bourse de la banque rouge et noire.
Parmi les éléments placés sous haute surveillance par le marché figurait l'évolution du coût du risque. Ce dernier s'est établi à 1 075 millions d'euros, multiplié par 2,8 par rapport au deuxième trimestre 2008, mais en légère baisse par rapport à celui de 1 354 millions d'euros enregistré au premier trimestre 2009.
Le coût du risque commercial du groupe sur le deuxième trimestre 2009, exprimé par rapport aux encours pondérés Bâle I, s'établit ainsi à 112 points de base, contre 120 points de base au trimestre précédent. Il reste à un niveau élevé mais c' « est une bonne surprise même si cette stabilisation était attendue », note CM-CIC Securities. Le broker constate d'ailleurs que les coûts du risque sont « en augmentation raisonnable sur l'étranger » à 185 pb ( contre 173 pb au 1er trimestre 2009), grâce à la baisse du coût du risque hors Russie à 97 pb contre 113 pb au 1er trimestre 2009.
Justifiant la baisse du coût du risque en glissement trimestriel, Frédéric Oudéa, le président directeur général de la Société Générale a évoqué mercredi sur l'antenne de BFM « une certaine stabilisation de la situation notamment sur les grandes entreprises […] qui se sont adaptées très vite à la crise ».
Le dirigeant explique qu'en France, le coût du risque « touche les petites et moyennes entreprises qui souffrent évidemment avec la crise, certaines d'entre elles voyant leur chiffre d'affaires baisser dans des proportions considérables ». Tandis que dans la banque de détail à l'étranger, « il n'y a qu'en Russie où l'on voit un coût du risque qui augmente ».
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