(BFM Bourse) - « Le cycle prolongé des dépréciations a réduit la patience des investisseurs » à l'égard de la Société Générale, expliquent lundi les analystes d'UBS, douze jours après le profit warning de la banque rouge et noire, dont le cours de Bourse a chuté entre-temps de plus de 15%. Pourtant, les résultats sous-jacents de l'établissement que dirige Frédéric Oudéa « demeurent robustes », estime le broker.
Toutefois, dans le cas où les résultats 2010 de la banque ne reflèteraient pas un assainissement significatif des comptes, cela « augmenterait probablement de façon significative les doutes sur l'indépendance du groupe », prévient UBS. Et la question des fonds propres pourrait renforcer l'incertitude sur ce point, dans le sens où des résultats moins bons qu'attendu à cause de nouvelles dépréciations « conduiraient probablement à faire renaître la spéculation en matière de fusion acquisition »…
D'ailleurs, selon les informations de La Lettre de l'Expansion, Société Générale et Crédit Agricole mèneraient actuellement des discussions en vue d'un rapprochement de leurs deux filiales de gestion d'actifs sous la forme d'une coentreprise. De quoi apporter de l'eau au moulin de ceux qui croient à un rapprochement de plus grande envergure, alors que Société Générale et Crédit Agricole viennent déjà de fusionner leurs activités de gestion d'actifs (Amundi).
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