(BFM Bourse) - La révision à la hausse de l'estimation d'Eurostat concernant le déficit de la Grèce pour 2009, qui devrait désormais s'établir à 13,6% du PIB, contre 12,7% initialement prévu, plombe jeudi le marché parisien, et le secteur bancaire en particulier.
Au sein du Cac 40, Dexia enregistre le plus lourd repli (-4% à 4,4 euros), suivie par Société Générale et Crédit Agricole (-3,4% chacune). Deux autres financières, BNP Paribas et Axa cèdent plus de 2%, seulement séparées du trio des plus fortes baisses de l'indice par STMicroelectronics, Alstom et Bouygues.
L'ajustement de l'Office européen des statistiques porte un nouveau coup à la crédibilité déjà faible envers les statistiques de la Grèce, accusée d'avoir fourni des chiffres inexacts et laissé filer ses finances publiques.
Les craintes de défaut de paiement du pays franchissent ainsi un nouveau palier, ce que traduit l'envolée des taux longs à 10 ans grecs au dessus des 8%. Une situation qui présente également un risque important pour les banques françaises qui détiennent une bonne partie de l'encours de la dette grecque…
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