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Sous une avalanche de résultats d'entreprises, le CAC 40 s'est replié mercredi, dans des volumes en nette hausse. L'indice phare, qui a perdu 0,86% à 7 466 points, a toutefois terminé à bonne distance de ses points bas de séance.

Teleperformance (-14%) a publié une croissance nettement inférieure aux attentes au premier trimestre et a annoncé le rachat de Majorel, une société luxembourgeoise, pour 3 milliards d'euros. Cette dernière opération tranche avec la politique traditionnelle d'acquisitions de la société, qui n'a pas pour habitude de jeter son dévolu sur des cibles aussi imposantes.

Dassault Systèmes (-6,82%), de son côté, n'a pas publié des résultats catastrophiques au premier trimestre. Mais aussi bien ses ventes de licences que la croissance de ses activités liées au cloud déçoivent le marché.

Autre baisse notable, celle de Kering (-2,3%), qui a enregistré une croissance de ses ventes de seulement 1% en données comparables au premier trimestre, un chiffre à des années lumières des superbes progressions de LVMH et Hermès.

Côté statistiques, si les opérateurs ont été déçus par l'indice de confiance des consommateurs (Conference Board) mardi, en contraction, sous les attentes, la statistique du jour mercredi a en revanche eu de quoi séduire, à l'approche du prochain Comité de politique monétaire de la Fed. Il s'agit des commandes de biens durables, qui ont progressé de 3.2% au mois de mars, en rythme mensuel. Hors équipements de transport, la hausse est beaucoup moins impressionnante, mais dépasse largement la cible.

De l'autre côté de l'Atlantique, les principaux indices sur actions ont terminé la séance de mercredi en ordre dispersé, à l'image du Dow Jones (-0,68% à 33 301 points) ou du Nasdaq Composite (+0,47% à 11 854 points). Le S&P 500, baromètre de référence de l'appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, s'est légèrement déprécié, de 0,38% à 4 055 points.

Un point sur les autres classes d'actifs à risque: vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,1050$. Le baril de WTI, l'un des baromètres de l'appétit pour le risque sur les marchés financiers, s'échangeait autour de 76,70$.

A suivre en priorité à l'agenda macroéconomique ce jeudi, les premières estimations du PIB américain au premier trimestre ainsi que les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage. Des repères précieux, à l'approche du prochain Comité de politique monétaire de la Fed.

ELEMENTS GRAPHIQUES CLES

Après une semaine "folle" (S15), marquée par le tracé d'une bougie hebdomadaire en long blanc, dont une bonne partie du corps est constituée de sommets historiques successifs, l'heure est à la consolidation de l'avancée, même si le message haussier de fond reste entier, comme le marque la reconquête de la moyenne mobile à 50 jours (en orange) par sa consœur à 20 jours (en bleu foncé). Tout comme les gaps de poursuite visibles en graphique horaire. Dans l'immédiat, une poursuite d'une saine phase de consolidation à plat est envisagée.

Signe encourageant, la capacité, tout en consolidant, de l'indice à terminer sur les points hauts hebdomadaires en semaine 16.

Dans l'immédiat toutefois, un court reflux en direction des moyennes mobiles courtes sera l'occasion de tester la motivation du camp acheteur.

PREVISION

Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons identifiés, notre opinion est neutre sur l'indice CAC 40 à court terme.

On prendra soin de noter qu'un franchissement des 7585.00 points raviverait la tension à l'achat. Tandis qu'une rupture des 7234.00 points relancerait la pression vendeuse.

Graphique en données horaires

Graphique en données quotidiennes