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La semaine passée aura été compliquée pour l'indice CAC 40, qui aura perdu 2,10%, sur fond de perte d'appétit ponctuelle pour le risque. En cause notamment, un regard plus critique sur les valorisations de la tech américaine, et quelques craintes sur les conséquences estimées de la circularité des investissements et participations au sein même de l'écosystème de l'intelligence artificielle (IA).
L'indice phare de Paris est attendu dans le vert ce lundi, sur fond d'espoir d'une fin du "shutdown" le plus long de l'histoire. Après 40 jours de paralysie budgétaire, un accord vient d'être trouvé sur le paiement des fonctionnaires, mais il reste un point dur sur les questions d'assurance santé. Cette fin du shutdown record pourrait par ailleurs rimer avec reprise des publications macroéconomiques des agences fédérales, dont le Département du Travail. Rappelons que le NFP (Non Farm Payrolls) de septembre n'a pas encore été publié. Or c'est un repère majeur pour la Fed dans la construction de sa trajectoire monétaire.
On notera, côté macroéconomique vendredi, une déception certaine sur les données préliminaires de l'indice de confiance du consommateur (U-Mich) ressorti à 50,3, bien en-deçà des attentes (53,0).
Côté valeurs, Euronext a repris 3,9% après avoir livré des résultats supérieurs aux attentes au troisième trimestre et annoncé un programme de rachats d'actions. En dehors du CAC 40, Arkema a rebondi de 4,75% alors que le chimiste a une nouvelle fois abaissé ses prévisions annuelles de rentabilité. Mais cette déception avait déjà été intégré par les marchés. Hors publications, Edenred a reculé de 5,1% quand Pluxee a contenu son repli à 1,1% après la parution d'un article de presse évoquant une potentielle évolution défavorable de la régulation au Brésil, le premier marché des avantages aux salariés.
De l'autre côté de l'Atlantique, les principaux indices sur actions ont terminé la dernière séance de la semaine en ordre dispersé, à l'image du Dow Jones (+0,16%) et du Nasdaq Composite (-0,21%). Le S&P500, baromètre de référence de l'appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, a grappillé 0,13% à 6 728 points.
Un point sur les autres classes d'actifs à risque: vers 08h00 ce matin
> Sur le marché des changes la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,1560$.
> Le baril de WTI, l'un des baromètres de l'appétit pour le risque sur les marchés financiers, s'échangeait autour de 60,30$.
> Les Treasuries 10 years, rendement des obligations souveraines fédérales à échéance 10 ans, se négociaient légèrement au-dessus des 4,14%.
> Quant au VIX, il valait 19,08 à la dernière clôture du S&P500.
A l'agenda macroéconomique ce lundi, à suivre en priorité l'indice Sentix de confiance des investisseurs en Zone Euro à 10h30.
ELEMENTS GRAPHIQUES CLES
Les 8 260 points constituent formellement une résistance, qui ne deviendrait support qu'en cas de franchissement ample, rapide et dans de puissants volumes, le tout dans une fédération sectorielle importante. Or ce niveau a été testé sans succès par quatre fois depuis le printemps 2024. Le caractère de résistance des 8 260 points est renforcé. Le risque, à très court terme, n'est ni plus ni moins que la réintégration d'un vaste range (canal latéral) entre 7 500 et 7 940 points. Un retour à la case départ, en somme...
Avis positif à l'échelle de la séance à venir.
PREVISION
Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons mentionnées, notre avis est positif sur l'indice CAC 40 à court terme.
Ce scénario haussier est valable tant que l'indice CAC 40 cote au dessus du support à 7940.00 points.
Le conseil BFM Bourse
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