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Les marchés actions ont clôturé la séance d’hier sur une dynamique divergente entre les États-Unis et l’Europe. À Wall Street, le S&P 500 a progressé de 0,64 % à 6 878 points, le Nasdaq a gagné 0,52 % et le Dow Jones 0,47 %, portés par les valeurs technologiques et les semi-conducteurs, avec notamment Micron Technology en hausse de plus de 4 %. En Europe, la tendance est restée plus prudente, le CAC 40 cédant 0,37 % à 8 121 points et le Stoxx 600 reculant de 0,13 %, sur fond de prises de bénéfices et de volumes déjà réduits.
Les valeurs défensives, notamment dans l’alimentation et les biens de consommation, ont été délaissées, tandis que le compartiment des matières premières a montré une meilleure tenue, en ligne avec la remontée des cours des métaux. Le secteur bancaire est resté stable, sans catalyseur spécifique, alors que les investisseurs continuent d’évaluer l’impact d’un environnement de taux toujours restrictif mais plus lisible. Le CAC 40 a ainsi poursuivi une phase de consolidation, évoluant sans tendance marquée au sein d’un range étroit.
Dans l’automobile, les immatriculations de voitures neuves dans l’Union européenne ont progressé de 2,1 % sur un an en novembre à 887 491 unités, un chiffre modérément favorable pour des groupes comme Stellantis, Volkswagen ou Renault.
Sur le front pharmaceutique, Novo Nordisk va concentrer l’attention après l’autorisation obtenue aux États-Unis pour commercialiser une version orale de Wegovy, premier traitement GLP-1 en comprimé, avec une efficacité de 16,6 % de perte de poids observée dans l’essai Oasis 4, un élément clé face à la concurrence d’Eli Lilly, alors que le titre reste en baisse de plus de 40 % sur l’année.
À l’inverse, le compartiment des énergies renouvelables a continué de souffrir, avec Orsted en forte baisse après la suspension par l’administration américaine des baux de cinq parcs éoliens offshore sur la côte Est, des projets représentant environ 28 milliards de dollars d’investissements, pesant également sur l’ensemble de la chaîne de valeur du secteur.
Aux États-Unis, le secteur des médias et du divertissement devrait être sous surveillance des investisseurs ce jour, après des informations indiquant que Larry Ellison envisagerait de garantir personnellement jusqu’à 40 milliards de dollars pour soutenir l’offre de Paramount Skydance sur Warner Bros Discovery, une opération susceptible d’impliquer une réduction de sa participation dans Oracle. Cette perspective a alimenté la volatilité sur les valeurs concernées, sans remettre en cause la tendance positive globale des indices américains.
La séance du jour sera dominée par l’agenda macroéconomique américain, avec la publication de la deuxième estimation du produit intérieur brut du troisième trimestre attendue à 3,3 %, les chiffres de la production industrielle de novembre et l’indice de confiance des consommateurs du Conference Board. Dans un contexte de fin d’année marqué par des séances écourtées et une liquidité réduite, les initiatives pourraient rester limitées.
ELEMENTS GRAPHIQUES CLES
L’indice est revenu au sein de son range de consolidation compris entre 8 136 et 8 044 points. La convergence des bandes de Bollinger traduit une volatilité très faible et suggère une phase d’attrition latérale pour les prochaines séances. Seul un franchissement confirmé pendant plus de quarante-huit heures de l’une des deux bornes permettrait d’enclencher un mouvement directionnel plus marqué.
PREVISION
Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons identifiés, notre opinion est neutre sur l’indice CAC 40 à court terme.
On prendra soin de noter qu’un franchissement des 8136.00 points raviverait la tension à l’achat. Tandis qu’une rupture des 8044.00 points relancerait la pression vendeuse.
Le conseil BFM Bourse
Graphique en données horaires
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