(BFM Bourse) - L'indice parisien cède du terrain à la mi-séance, alors que les exportations de la Chine se sont davantage contractées que prévu en mai. Le marché continue par ailleurs de s'interroger sur les prochaines réunions des grandes banques centrales.
Les relais pour justifier un rebond de la Bourse de Paris manquent à l'appel. Le CAC 40 concède ainsi du terrain ce mercredi, perdant 0,5% à 7173,28 points à la mi-séance de ce mercredi, lesté par des données décevantes sur le commerce extérieur chinois.
En mai, les exportations de la deuxième économie mondiale ont plongé de 7,5%, une chute bien plus forte que le repli de 1,8% qu'anticipaient les économistes, selon un consensus cité par Deutsche Bank.
"Les chiffres du commerce renforcent l'idée que le PIB de la Chine est confronté à un ralentissement séquentiel. Mais, sur une note positive, ces chiffres plaident en faveur d'une politique monétaire de relance plus généralisée", analyse Stephen Innes de SPI Asset Management.
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Des marchés incertains
Les marchés doivent par ailleurs décortiquer une flopée d'indicateurs économiques dont la production industrielle allemande qui a progressé de 0,3% en avril contre 0,6% attendu par les économistes sondés par Reuters.
Le club des pays riches, l'OCDE, a lui révisé légèrement ses estimations de croissance pour la zone euro à 0,9% pour 2023 contre 0,8% précédemment, et à 1,6% pour les États-Unis, contre 1,5% précédemment.
Les investisseurs continuent aussi de réfléchir à l'issue des réunions des grandes banques centrales qui auront lieu la semaine prochaine, à savoir celles de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Réserve fédérale américaine (Fed).
"Les marchés sont incertains à l’approche des réunions de la Fed et de la BCE de la semaine prochaine, surtout après que la banque centrale australienne a de nouveau monté ses taux hier alors qu’elle avait précédemment annoncé une pause", souligne Xavier Chapard, de La Banque Postale Asset Management.
Teleperformance reprend du poil de la bête
Du côté des valeurs, Teleperformance gagne un peu de terrain (+1,8%), alors que Royal Bank of Canada, a certes sabré son objectif de cours sur le titre, mais a également confirmé son opinion à surperformance. La banque canadienne considère en résumé que les craintes du marché sur l'émergence de l'IA générationnelle qui briserait l'activité du groupe sont exagérées.
Atos pour sa part cède 0,7% après avoir pris environ 3% en début de séance. L'entreprise de services numériques a révisé à la hausse ses ambitions de moyen terme pour ses métiers historiques.
Du côté des petites capitalisations, Keyrus décolle de 55% pour se rapprocher du projet d'offre publique d'achat simplifié annoncé mardi et qui propose un prix de 7 euros par titre.
En hausse de 15%, Theranexus a obtenu le feu vert de l'agence européenne du médicament pour son étude clinique de phase 3 évaluant son potentiel traitement contre la maladie de Batten.
Sur les autres marchés, l'euro est stable face au dollar à 1,0699 dollar. Les cours du pétrole, eux, avancent un peu. Le contrat sur le Brent de mer du Nord pour livraison en août avance de 0,5% à 76,69 dollars le baril tandis que celui de juillet sur le WTI coté à New York prend 0,5% également à 72,13 dollars le baril.