(BFM Bourse) - Porté par Far Cry 6 et Assassin's Creed Valhalla, Ubisoft a enregistré des revenus en ligne avec ses prévisions pour le troisième trimestre 2021-2022 et confirme ses ambitions pour l'ensemble de l'exercice, en attendant une vague de nouveaux titres pour 2022-2023, dont Avatar : Frontiers of Pandora, Mario + Rabbids : Sparks of Hope et Skull & Bones.
Pas épargné ces derniers mois par les scandales liés à un environnement de travail sexiste au sein des plus grands groupes mondiaux de jeux vidéo et en forte baisse (-45%) en Bourse l'année dernière en raison d'un avertissement sur sa croissance, l'éditeur tricolore Ubisoft a dévoilé jeudi soir un chiffre d'affaires en ligne avec l'objectif précédemment revu à la baisse.
Au troisième trimestre (octobre à décembre) de son exercice 2021/2022, soit la période la plus importante en termes commerciaux avec les fêtes de fin d'année, le chiffre d'affaires (selon la norme comptable IFRS 15) d'Ubisoft a décliné de 31% à 665,9 millions d'euros. Sur les neuf premiers mois 2021-2022, ce chiffre d'affaires s'élève à 1,417,2 M€, en repli de 17,7% (-17,3% à taux de change constants) par rapport aux neuf premiers mois 2020-2021.
S'agissant du principal indicateur de revenus du secteur, appelé Net Bookings (montant des ventes nettes, hors revenus différés), il est ressorti à 746,1 millions d'euros, légèrement en deçà du milieu de la fourchette visée, qui allait de 725 millions à 780 millions d'euros. Par rapport au milliard d'euros (atteint pour la première fois en l'espace d'un trimestre au troisième trimestre du précédent exercice), cela représente un repli de 25,5% (ou de 26,1% à changes constants).
Le net bookings des neuf premiers mois ressort en baisse de 16,6% (-16,2% à tcc) à 1,464 milliard d'euros, permettant au groupe de confirmer son objectif d'un net bookings "attendu entre stable et légère baisse" sur l'exercice qui se termine fin mars prochain, ce qui augure d'un quatrième trimestre "en très forte croissance avec des tendances très dynamiques du back-catalogue, des nouveautés de grande qualité, des partenariats et du contenu post-launch conséquent pour de nombreuses marques", ainsi que l'a précisé le directeur financier Frédérick Duguet.
Ubisoft maintient également son objectif d'un résultat opérationnel (non-IFRS) compris entre 420 millions et 500 millions d'euros, ce dernier n'ayant d'ailleurs pas fait l'objet d'un abaissement contrairement à celui du net bookings espéré au départ en croissance à un chiffre.
"Le début de l'année a confirmé de manière frappante le fort attrait de l'industrie du jeu vidéo et la rareté des actifs de grande qualité", a mentionné le PDG Yves Guillemot, dans une allusion transparente à la quête de contenus des grands groupes de la tech qui se traduit par des rachats en cascade. Selon le dirigeant, "La multiplication des plateformes offre de grandes opportunités pour les créateurs de propriétés intellectuelles comme Ubisoft. Grâce à notre approche long terme et à notre capacité à prendre des risques créatifs, nous avons développé en interne certaines des marques propriétaires les plus fortes de l’industrie ainsi que le portefeuille le plus profond et le plus diversifié. Au fil du temps, nous avons également construit la capacité de production et de création la plus importante, des technologies de pointe et une forte communauté de joueurs engagés. Cela nous rend extrêmement confiants quant à l'avenir d'Ubisoft et à notre capacité à tirer pleinement parti de la puissante dynamique de l'industrie", a-t-il ajouté.
En parallèle, le groupe réitère sa promesse de créer "un lieu de travail plus inclusif et accueillant", au travers des réformes récemment détaillées par la nouvelle responsable des ressources humaines, Anika Grant, ubisoft.com/en-us/article/11uOLKj4zcaoIABr2UaO5l/how-ubisoft-is-building-a-more-inclusive-welcoming-workplace">dans une récente interview.
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