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SOCIETE GENERALE

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Societe generale : Un "non" grec impliquerait d'importantes pertes pour les banques

mardi 1 novembre 2011 à 15h05
BFM Bourse

(BFM Bourse) - Alors que l'accord européen du 27 octobre leur avait permis d'effectuer un rebond salutaire, les valeurs financières se retrouvent une nouvelle fois littéralement massacrées ce 1er novembre. Vers 15 heures, Société Générale dévissait ainsi de +17% à 17,4 euros, suivie par BNP Paribas (-14% à 28,3 euros), Crédit Agricole (-12,1% à 4,98 euros), Natixis (-11,5% à 2 euros). La faute à la décision prise lundi soir par le Premier ministre grec Georges Papandréou d'organiser un référendum et un vote de confiance du Parlement sur ledit accord européen.

Euphoriques en fin de semaine dernière, les Bourses déchantent aujourd'hui face à la perspective que le peuple grec refuse la sévère cure d'austérité exigée par les créanciers du pays pour continuer lui prêter et le maintenir dans la zone Euro.

De plus, alors que l'Allemagne et la France, les deux piliers du Fonds Européen de Stabilité Financière, souhaitent que les accords conclus le 27 octobre soient appliqués au plus vite, l'incertitude risque de durer un certain temps, jusqu'en janvier 2012, selon les indications données par Georges Papandréou.

Fitch Ratings a rapidement mesuré l'enjeu de la décision du Premier ministre grec. Selon l'agence de notation, soumettre à référendum l'accord sur le règlement de la crise de la dette souveraine en zone euro menace « dramatiquement » la stabilité financière de la Grèce et de la zone euro dans son ensemble ».

Les banques, qui, rappelons le, ont accepté, « volontairement », de faire une croix sur 50% de la dette grecque qu'elles possèdent, espérant clore la problème une fois pour toute, pourrait donc perdre 100% de la mise en cas de refus grec, mais aussi s'inquiéter sérieusement sur leur exposition aux autres pays très endettés de la zone euro. En particulier à l'Italie. Une inquiétude reflétée dans la hausse des taux à 10 ans italiens à plus de 6,3% ce mardi.

Dans le cas d'un « non » grec, « l'accord ne serait pas appliqué et la Grèce pourrait faire défaut, obligeant les banques à constater une décote supérieure à 60% sur la dette souveraine », préviennent aujourd'hui les analystes de Natixis.

« Par ailleurs, la Grèce pourrait sortir de la zone euro afin de tenter de trouver un nouveau souffle économique. Dans ces conditions les banques exposées au crédit privé en Grèce, à l'image de CASA, BNP et SG, subiraient d'importantes pertes », conclut le broker.

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