(BFM Bourse) - Plutôt bien orientées mardi matin en réaction au second plan de sauvetage de la Grèce approuvé par les autorités européennes, les valeurs bancaires ont ensuite reperdu leur avance. Vers 14h50, seule BNP Paribas se maintenait ainsi dans le vert (+0,5% à 37,34 euros), alors que Société Générale (-0,5% à 24 euros), Natixis (-1% à 2,37 euros) et dans une moindre mesure Crédit Agricole (-0,05% à 5,23 euros) cédaient du terrain.
Les ministres des Finances européens sont parvenus à un accord cette nuit pour sauver la Grèce en lui versant 130 milliards d'euros en contrepartie de la mise en place de nouvelles mesures d'austérité très impopulaires et de l'effacement d'une partie de la dette détenue par le secteur privé pour un montant de 107 milliards d'euros. In fine, le montant de l'aide accordée s'élève donc à 237 milliards d'euros. Un accord "de nature à réduire le risque systémique sur la zone Euro", mais "largement anticipé par le marché", font remarquer aujourd'hui les analystes de Natixis. Pour le broker, l'impact sur le secteur bancaire est donc "globalement neutre à légèrement positif".
Reste que "malgré tous ces efforts, la situation grecque est loin d'être réglée", fait remarquer CM-CIC Securities. Si dans l'immédiat, le paiement fin mars de 14,5 milliards de dette devrait pouvoir être honoré, le broker souligne que "la question de la croissance du pays n'a toujours pas été abordée".
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