(BFM Bourse) - S'il a permis hier aux valeurs bancaires de rebondir vigoureusement à la Bourse de Paris, le soulagement des investisseurs vis-à-vis de la dette espagnole reste néanmoins fragile. A l'approche de la mi-séance ce mercredi Société Générale (-3% à 18 euros), BNP Paribas (-1,7% à 30,5 euros) et Crédit Agricole (-3,2% à 3,9 euros) évoluent ainsi en territoire nettement négatif.
Alors qu'une adjudication obligataire à court terme de l'Espagne a été bien accueillie par les marchés hier, les investisseurs ont à présent le regard tourné vers le véritable test qui aura lieu demain avec l'émission d'une ligne obligataire à 10 ans.
« Les premières émissions espagnoles avec une échéance longue soit post LTRO [opérations de refinancement à long terme des banques par la BCE des 21 décembre et 29 février, ndlr], qui auront lieu en fin de semaine donneront un signal crucial sur le véritable appétit des investisseurs », estiment ainsi les analystes de CM-CIC Securities.
Selon le broker, « l'Espagne devrait toutefois rester au coeur des préoccupations durant l'année 2012 et cela tant que son secteur bancaire n'aura pas fini sa restructuration ». CM-CIC Securities s'attend à ce que « des fonds supplémentaires s[oient] nécessaires pour la mener à bien, ce qui nécessitera une intervention des fonds européens pour éviter de peser sur les finances publiques espagnoles »…
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