(BFM Bourse) - Les valeurs bancaires poursuivent jeudi matin leur ascension, indifférentes au risque d'un éventuel défaut de paiement de la Grèce sur son échéance de mars. Crédit Agricole (+3,8% à 5,62 euros) et Société Générale (+3,3% à 24,6 euros) mènent ainsi la hausse sur le CAC 40, BNP Paribas (+1,7% à 36,8 euros), contribuant également à la bonne orientation du marché parisien.
Depuis le début de l'année, l'action Société Générale affiche un gain de 44%. Une évolution qui tranche après le parcours désastreux de 2011. « Le cours de bourse de la SG a été littéralement massacré l'année dernière avec une chute de près de 60%. Le titre était tombé à des niveaux qui intégraient un scénario vraiment très noir », souligne Gregory Moore, gérant chez Montségur Finance dans un entretien à Tradingsat.com.
Bien que les partis politiques grecs ne soient pas parvenus hier à s'entendre sur les mesures d'austérité proposées par les créanciers du pays, M. Papademos, le ministre grec des finances se rend malgré tout à Bruxelles aujourd'hui, dans l'espoir de lever les ultimes blocages et finaliser enfin l'échange de dette et l'effacement de près de 70% de la dette publique.
Le miracle attendu proviendrait de la BCE. Selon les informations du Wall Street Journal, l'institut francfortois serait en effet disposé à voler au secours de la Grèce, sous la forme d'un abandon du coupon que l'emprunteur verse à son créancier à l'échéance des titres. La BCE ferait ainsi une croix sur 12 milliards d'euros, à comparer aux 100 milliards d'euros auxquels les créanciers privés se préparent à renoncer.
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