(BFM Bourse) - La Société Générale a publié vendredi soir la synthèse du diagnostic du cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC) sur les faiblesses de son dispositif de contrôle interne ayant permis la Fraude de Jérôme Kerviel.
On y apprend notamment que "dans un contexte de forte croissance des volumes du pôle Actions, les moyens alloués aux fonctions de support et de contrôle se sont retrouvés en décalage par rapport aux activités du front office". Un phénomène qui "s'est accompagné d'une fragilisation des équipes de back et de middle offices du fait d'un manque de séniorité".
De plus, ajoute le cabinet, "l'environnement général s'est complexifié sans que le dispositif informatique malgré les investissement réalisés n'évolue d'une manière satisfaisante et adéquate pour assurer notamment la fluidité du traitement des transactions". Par ailleurs, "l'importance des traitements manuels et la charge de travail des opérateurs ont dans la pratique rendu inopérants certains contrôle existants".
"Même s'il n'est pas exclusif d'un contrôle indépendant, le premier niveau d'un contrôle efficient reste le suivi managérial" souligne aussi PwC. "Au niveau de l'équipe Delta One, il s'est montré défaillant tant en matière de supervision de l'activité qu'en matière de gestion des hommes", assène le cabinet.
PwC estime que "la hiérarchie du Trader n'a pas effectué les diligences nécessaires qui auraient consisté à exploiter les états existants (état de position, de valorisation, de suivi de résultat ou encore de trésorerie) et qui auraient pu lui permettre d'identifier la véritable nature de l'activité du Trader".
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