(BFM Bourse) - En annonçant hier avoir acquis une part supplémentaire de 7% dans le capital de Rosbank auprès du groupe russe Interros, Société Générale a confirmé que la Russie demeurait l'un de ses axes de développement privilégiés.
Ainsi, alors que Rosbank a été déficitaire au premier trimestre 2009, souffrant de la mauvaise orientation de l'économie russe, la Société Générale a pourtant choisi de monter à 64,7% de sa filiale, contre 58% fin mars.
Une opération que la banque rouge et noire justifie par sa "confiance dans les perspectives de développement de Rosbank et du marché bancaire russe". Frédéric Oudéa, le P-DG de la banque n'avait-il pas assuré le 19 mai lors de l'assemblée générale de SG, que la forte présence de la banque dans les pays émergents "permettra[it] de faire la différence" ?
"Les comptes de l'entité devraient s'améliorer à moyen terme, profitant de la reprise économique qui se profile aux Etats-Unis", commente jeudi l'analyste d'une banque française. Selon lui, "le renforcement de la participation dans Rosbank n'est donc pas une mauvaise nouvelle" et "le timing a même dû permettre de négocier le rachat du bloc d'actions à un prix avantageux".
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