(BFM Bourse) - Toujours aussi corrélées aux soubresauts de la crise des dettes souveraines, les valeurs bancaires poursuivent lundi leur rechute. Vers 16 heures, BNP Paribas plonge de 4,9% à 26,7 euros, suivie de près par Société Générale (-4,7% à 15,9 euros) et Crédit Agricole (-3,8% à 4,2 euros).
A noter que Société Générale se rapproche de ses plus bas du mois de septembre (14,31 euros le 13 septembre) touchés au plus fort des rumeurs sur la solvabilité de la banque.
Dans un contexte de tension persistante sur les taux des emprunts d'Etat en zone Euro, le nouvel avertissement lancé par Moody's sur la France est pris très au sérieux. L'agence a justement mis en avant le risque que fait peser la hausse des taux des obligations françaises - associée à la détérioration des perspectives économiques - sur le triple A de la France.
Si les banques ont toutes communiqué sur la baisse de leur exposition à des pays comme l'Italie ou l'Espagne à l'occasion de la récente publication de leurs résultats trimestriels, aucune n'a évidemment évoqué l'impact d'une dégradation de la note de la France sur ses coûts de financement.
C'est dans ce contexte peu propice au placement en actions de banques françaises que la société d'investissement américaine Capital Research and Management Company vient de déclarer à l'Autorité des Marchés Financiers avoir franchi en baisse, le 17 novembre 2011, le seuil de 5% des droits de vote de Société Générale, ramenant sa participation à 5,60% du capital et 4,99% des droits de vote.
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