(BFM Bourse) - Selon le procureur de la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris Pierre Maes, « aucun élément ne [démontre] la manifestation d'un mécanisme de blanchiment » de la part de la Société Générale et de ses dirigeants dans l'affaire du Sentier II. Le parquet a donc requis hier la relaxe de la banque et de son président Daniel Bouton.
Le procureur n'a pas considéré que les prévenus, c'est-à-dire la Société Générale en tant que personne morale, et quatre de ses dirigeants en tant que personnes physiques, s'étaient rendus coupables des faits qui leur sont reprochés. D'après Pierre Maes, la réglementation, telle qu'elle était pratiquée par l'ensemble de la profession, a été appliquée.
L'affaire du sentier II concerne d'importantes sommes d'argent ayant circulé de 1998 à 2001 sur des comptes détenus par des associations ou entreprises dont les dirigeants sont accusés d'avoir commis des abus de biens sociaux, détournement de fonds et trafics de chèques en la France et Israël.
Recevez toutes les infos sur SOCIETE GENERALE en temps réel :
Par « push » sur votre mobile grâce à l’application BFM Bourse
Par email