(BFM Bourse) - Daniel Bouton a commencé mercredi à expliquer aux juges du tribunal correctionnel de Paris dans le cadre de l'affaire du "Sentier 2", qui remonte à la fin des années 1990.
Elle concerne, rappelle Le Figaro, "210 millions de francs (32 millions d'euros), qui auraient circulé de 1998 à 2001 sur huit comptes détenus par des associations ou entreprises dont les dirigeants sont accusés d'avoir commis des abus de biens sociaux, détournement de fonds et trafics de chèques en la France et Israêl".
"La justice essaie de mesurer le niveau d'information qui était celui du numéro un de la SocGen, de trois de ses cadres et de la banque en tant que personne morale", expliquent Les Echos. Daniel Bouton risque juqu'à dix ans d'emprisonnement et 750 000 euros d'amende, si comme l'affirme l'accusion, la banque et ses dirigeants ont apporté leur concours en connaissance de cause à ce délit de blanchiment aggravé. Mais, souligne le Figaro, "les hommes de la Générale ont hier rappelé que, dans la période concernée, 4 milliards de chèques étaient émis chaque année dont 29 000 en provenance d'Israël". Ainsi, "de très grosses organisations comme la Société Générale risquent l'engorgement par l'excès d'informations qui peuvent être transmises au niveau supérieur" affirme Daniel Bouton, cité par Les Echos.
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