Lexique Boursier

Survaleur

Rançon de la course à la taille critique, un certain nombre de sociétés cotées, et non des moindres, ont accumulé à l’actif de leur bilan d’importants écarts d’acquisition, appelés également survaleurs ou goodwills. Ces écarts reflètent la différence entre le prix d’achat des entreprises acquises et leur valeur comptable. L’application des normes IFRS va modifier l’évaluation et la présentation de ces survaleurs. Les écarts d’acquisition, qui étaient auparavant amortis chaque année, feront dorénavant l’objet de tests annuels de dépréciation et ne seront plus amortis. Ils ne peuvent plus être imputés directement sur les capitaux propres. En somme, une acquisition qui se révélerait être une « mauvaise affaire » aurait des conséquences immédiates sur les comptes de l’entreprise à l’origine de l’achat, puisque, dans ce cas, les écarts d’acquisition pourraient être réduits à une valeur nulle dès l’année qui a suivi l’acquisition, par exemple. En tout état de cause, plus les écarts sont importants, plus les montants susceptibles d’être dépréciés le sont et plus les résultats pourront s’en trouver pénalisés. L’importance des écarts d’acquisition et de leur éventuelle dépréciation devrait amener les entreprises à donner une information soit directement dans le compte de résultats, soit dans les notes annexes, selon le nouveau référentiel IFRS.

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