* Ukraine *
– Alors que les évènements en Ukraine semblent traduire une dégradation de la situation globale du pays, La Voix de la Russie a souhaité recueillir l’opinion de Xavier Moreau, qui suit de très près les évènements en Ukraine.
La Voix de la Russie : Xavier Moreau bonjour, pourriez-vous vous présenter ?
Xavier Moreau : Je suis un homme d’affaires français, installé en Russie depuis 14 ans, je dirige un cabinet de conseil.
LVdlR : Vous suivez de très près l’évolution de la situation en Ukraine et avez écrit15 articles à ce sujet depuis le début de l’année 2014, quel regard portez-vous sur l’involution forte de la situation sur les 3 derniers mois ?
Xavier Moreau : Nous assistons à la tentative par les Etats-Unis de transformer sa défaite humiliante en Ukraine en une victoire géopolitique globale en Europe. Il s’agit pour l’OTAN de soutenir une guerre civile durable en Ukraine et de séparer la Russie du reste de l’Europe, au moins économiquement. C’est ce que le géopoliticien Aymeric Chauprade appelle l’édification du mur de Bruxelles.
LVdlR : On parle beaucoup de sanctions ces temps-ci. Certains Etats y sont plutôt favorables et certains plutôt défavorables. Vous avez écrit que concernant la France, le complexe militaro-industriel avait beaucoup à perdre et que de toute façon la Russie se préparait à la guerre économique. En tant qu’entrepreneur français en Russie mais également analyste, quels conseils donneriez-vous à la diplomatie française sur le dossier ukrainien ?
Xavier Moreau : La diplomatie française doit remplacer les lobbies idéologiques qui dominent actuellement dans sa diplomatie, par un lobby industriel, bancaire et commercial. Le lobby atlantiste qui domine sacrifiera sans aucun scrupule les intérêts de la France à ceux des États-Unis.
LVdlR : La France semble parler de deux voix différentes, selon que l’on écoute la fréquence Fabius ou la fréquence Chevènement. Dans le même temps une certaine cacophonie a régné autour des Mistral et on voit bien qu’au sein des partis, à droite comme à gauche, des lignes de fractures existent. Comment expliquez-vous cette totale absence d’unité politique et diplomatique française ?
Xavier Moreau : Je pense que la classe politique française est majoritairement favorable à une politique d’entente réaliste avec la Russie et n’est pas dupe du jeu de Washington. La voix à suivre est celle de Jean-Pierre Chevènement. Concernant Laurent Fabius, je serai plus nuancé. Son fameux message sur les Mistral était avant tout dirigé vers Londres. En conditionnant la suspension de la livraison des Mistral au gel des avoirs russes en Angleterre, il rendait la chose tout simplement impossible. La presse française a consciemment manipulé ses propos et malheureusement, la presse russe l’a recopiée.
Il ne faut pas non plus sous-estimer la peur que suscitent désormais les Etats-Unis pour les pays européens, qui faute de soutenir Washington dans ses aventures militaires, risquent de voir le Département d’Etat américain soutenir les groupuscules radicaux islamistes ou fascistes sur leur propre territoire. Ce doit être d’ailleurs une préoccupation majeure dans la perspective d’une sortie de l’UE ou de l’OTAN. Les Etats-Unis ont prouvé en Syrie ou en Ukraine, qu’ils étaient prêts à s’allier avec le diable, plutôt que de renoncer.
LVdlR : Vous semblez penser qu’une rupture s’établirait entre une Europe réticente aux sanctions et une Amérique plus belliqueuse. Les raisons économiques sont-elles d’après vous les uniques raisons de cette différenciation ?
Xavier Moreau : Les États-Unis ont tout à gagner d’une rupture économique entre la Russie et le reste de l’Europe, alors qu’une intégration de la Russie dans une nouvelle structure économique européenne diminuera considérablement son influence.
L’aspect civilisationnel est également très important mais ne concerne pas toute l’Europe. L’Europe du Nord de tradition protestante a accueilli le modèle sociétal américain comme le sien et sans heurts, tandis que l’Europe de tradition orthodoxe ou catholique le rejette farouchement. Dans un pays laïc comme la France, le gouvernement actuel a dû faire marche arrière sur la GPA/PMA sous la pression populaire. La politique familiale de l’Espagne, de la Croatie ou de la Hongrie est bien plus proche de celle de Moscou que de Washington.
LVdlR : Peut-on imaginer que la crise ukrainienne contribue à l’affaiblissement de l’UE puisque celle-ci n’arrive pas à parler d’une voix unie ou qu’au contraire l’UE ne sorte renforcée malgré elle de par justement son refus d’obéir aux injonctions américaines ?
Xavier Moreau : L’UE est prête à suivre les États-Unis sur toute leur ligne antirusse. Ce sont les nations qui résistent, car les gouvernements européens auront des comptes à rendre aux milliers de chômeurs provoqués par les sanctions contre la Russie. Les élections au Parlement européen auront une importance cruciale. Si les souverainistes l’emportent, l’alignement de l’UE sur les États-Unis sera contesté. Si les députés pro-américains sont mis en minorité, une paix à court terme en Ukraine est tout à fait envisageable.
LVdlR : Vous pointez du doigt l’utilisation active des radicaux proches de Pravy Sektor et Svoboda par des puissances étrangères, notamment l’Amérique. Vous comparez du reste ces radicaux avec les islamistes de Syrie qui y jouent le même rôle d’agents déstabilisateurs. Pourquoi pensez-vous que l’Amérique souhaite à ce point déstabiliser l’Ukraine ?
Xavier Moreau : Les États-Unis avaient besoin de faire rentrer l’Ukraine dans l’OTAN, pour liquider le « problème européen » et concentrer leurs forces vers l’Asie, contre la Chine essentiellement. La réunification de la Crimée à la Russie est une véritable catastrophe pour Washington. Les Etats-Unis ont besoin d’une Ukraine unifiée sous la botte de Svoboda, car ils sont conscients que l’Ukraine ne peut survivre sans le poumon industriel de l’Est. Ils savent que le suffrage universel aboutira à la défaite de Svoboda, aussi préfèrent-ils un scénario de guerre civile qui justifie un état d’urgence et donc le maintien de leurs alliés néonazis au pouvoir. Washington tente de faire subir à l’Ukraine le même sort qu’à la Yougoslavie, sans se rendre compte que les situations intérieure et extérieure sont très différentes et que le contrôle total des opinions publiques européennes est devenu impossible à cause d’internet.
LVdlR : Le terrible massacre d’Odessa a vu la mort de 42 personnes. Dans votre dernier article, vous relevez les déclarations incroyables de ministre de Svoboda se félicitant de ces évènements, des membres de Pravy Sektor se filmant goguenards sur les cadavres calcinés ou ce radical ouvrant le feu sur les civils tentant d’échapper aux flammes. On sait aussi désormais que ceux qui ont pu échapper à l’incendie meurtrier se sont fait molester violemment par ces mêmes radicaux. Pourquoi d’après vous les médias français se sont-ils totalement abstenus de mentionner des éléments aussi graves ? Pensez-vous que la couverture médiatique occidentale et française des évènements en Ukraine soit objective ?
Xavier Moreau : La couverture par les médias français de la crise ukrainienne est aussi mensongère que le fut celle de la crise yougoslave. C’est internet qui change totalement la donne et qui finit par mettre la pression sur les médias traditionnels. Au bout d’un mois et demi, BFMTV et Marianne ont fini par reprendre les informations sur les snipers de Maïdan. Jusque-là, seuls les sites internet d’analyse et d’information en avaient parlé. C’est finalement la publication sur le site lescrises.fr d’une émission allemande sur la question qui a forcé une petite partie des médias français à en parler. Les journalistes français sont coincés entre la pression de leur rédaction et celle d’internet. Mentir ne leur a jamais posé de problème du point de vue moral, mais internet a étalé leur malhonnêteté sur la place publique. Cela sied mal à une corporation convaincue de sa prééminence morale.
LVdlR : Dans votre épisode 1 vous concluez de façon extrêmement pessimiste sur l’avenir de l’Ukraine. Pensez-vous que l’Ukraine continuera à exister comme nation ?
Xavier Moreau : Au risque de vous choquer, je pense que le moyen de maintenir une Ukraine viable est de la protéger de la Galicie, qui historiquement n’en a jamais vraiment fait partie. La population de Galicie hait profondément tout ce qui n’est pas elle, non seulement les Russes, mais les Ukrainiens russophones et même les Polonais. Les États-Unis se sont appuyés sur la Galicie car ils avaient besoin de cette haine pour transformer l’Ukraine, terre russe par excellence, en un pays ennemi de la Russie. L’Ukraine ne peut survivre que dans le cadre d’une fédéralisation très poussée où la Galicie ne pourra plus exporter sa haine vers le reste de l’Ukraine.
LVdlR : Depuis quelques jours, les populations de l’Est de l’Ukraine se révoltent contre le nouveau pouvoir central et des combats ont lieu autour de certaines villes. Quelle devrait être selon vous la prochaine étape ?
Xavier Moreau : La junte de Kiev est limitée dans ses moyens, comme nous venons de le voir à Kramatorsk. C’est une chose de faire rentrer de BTR dans la ville, de tirer plus ou moins au hasard. C’en est une autre que de tenir une ville totalement hostile, surtout une fois la nuit tombée. Les blindés sont d’ailleurs repartis avant la tombée de la nuit. Les milices d’auto-défense connaissent les règles de base de la guérilla et ne vont pas s’opposer aux blindés dans un combat frontal.
Il est en revanche probable que la junte s’attaque à de petits villages de quelques centaines d’habitants, en y menant une campagne de terreur et de terre brûlée pour faire intervenir la Russie. N’oublions pas que c’est Washington qui dirige les opérations et que c’est aujourd’hui son objectif principal.
LVdlR : comment expliquez-vous le positionnement politique des partis français vis-à-vis des forces néonazies partageant le pouvoir en Ukraine ?
Xavier Moreau : Je pense que le positionnement des politiques français vis-à-vis du fascisme est le même qu’en 1940. Une partie de la gauche le combat au nom de valeurs humanistes à la Malraux, c’est le cas notamment de Jean-Luc Mélenchon ou de Jean-Pierre Chevènement. Une partie de la droite, Front National en tête, y voit une métastase de l’envahisseur nazi et le rejette dans un patriotisme sans compromission à la d’Estienne d’Orves, c’est le cas notamment d’Aymeric Chauprade.
Enfin, on trouve une majorité d’attentistes qui se répartissent à la fois à droite et à gauche, qui pour différentes raisons, par lâcheté ou par idéologie « souhaitent la victoire de l’OTAN et de l’UE », comme Laval souhaitait la victoire de l’Allemagne. Ils refusent de voir la réalité de la junte ukrainienne et partagent l’acharnement de Washington contre la Russie. Bruno Lemaire est sans doute celui qui incarne le mieux cet aveuglement idéologique. Il ne s’agit pas bien entendu, de faire un parallèle, même lointain, entre les idéologies nazie et atlantiste, mais de donner des clés de compréhension de cette étrange bienveillance de la majorité de la classe politique envers un mouvement néonazi.
LVdlR : merci Xavier Moreau, les lecteurs souhaitant en savoir plus peuvent consulter vos articles sur le site de Realpolitik-TV.

Argent et politique, Géopolitique
Poutine qui hésite pour intervenir? Cela ne serait pas à son avantage, les américains n’attendent que cela pour justifier une riposte, et en tant que joueur d’échec, les chances de le voir opter pour une intervention directe sont surement réduites…
Depuis le 25 avril, les soldats russes sont prêts, massés aux frontières, dans l’attente d’un ordre qui ne vient pas. Que cherche Vladimir Poutine? Un prétexte? Le drame d’Odessa, dont les images défilent en boucle sur les écrans russes, était l’occasion toute trouvée, la preuve manifeste de «l’incurie criminelle» des autorités de Kiev. Et la Russie, comme le répète la propagande, «n’abandonne pas les siens». Pourtant, à en croire son porte-parole, le président russe n’a pas encore pris de décision. «Il réfléchit, car les enjeux sont énormes», observe Pavel Felgenhauer. Expert des questions de défense pour le journal Novaya Gazeta, il avait, dès le printemps 2008, annoncé la guerre de Géorgie pour août. À l’époque, personne ne l’avait pris au sérieux.
Selon lui, le Kremlin planche sur un vaste plan d’annexion de la «Novorossiya» (Nouvelle Russie), terme forgé à l’époque tsariste, qui désigne la ceinture sud de l’Ukraine, du Donbass à la Transnistrie, région séparatiste de Moldavie, où la Russie entretient une garnison. «C’est au Sud que se trouve tout ce qui intéresse Moscou: Odessa, mais aussi Nikolaev et Zaporojié, où sont construits nombre de nos équipements militaires.»
Source: Les moutons fous.
Géopolitique
Si l’information est vraie, alors cela signifierait que Poutine joue réellement une partie d’échec, et qu’il a décidé de reculer certains pions pour mieux contrer les différentes stratégies utilisées par ses adversaire…
Alors que la Maison Blanche dément, Vladimir Poutine assure que les quelque 40.000 hommes recensés par l’Otan ont quitté la zone frontalière entre les deux pays. Il demande aux pro-russes de reporter le référendum du 11 mai, initié par le chef indépendantiste de la république autoproclamée de Donetsk.
Vu sur Les moutons enragés.
Dossier: Situation explosive dans l'est de l'Ukraine
MOSCOU, 8 mai - RIA Novosti
L'Otan déploiera ses troupes en Ukraine, a déclaré mercredi Francis Boyle, spécialiste américain de la Russie et professeur de l'université Harvard, dans une interview à RIA Novosti.
"La crise ukrainienne a été conçue pour donner lieu à une guerre. Il existait même un plan de cette guerre, mais puis, ce plan a été révisé et mis en application. Je pense que l'Otan envisage d'utiliser les néonazis de Kiev pour établir son contrôle sur l'Ukraine et pour y déployer ses troupes sous un prétexte ou sous un autre", estime M. Boyle.
Selon lui, même si la possibilité de mettre en place un contingent permanent de l'Alliance en Europe de l'Est ne sera examinée qu'en septembre, cette question est déjà réglée.
Interrogé mercredi sur le possible déploiement des troupes de l'Alliance, le commandant des forces de l'Otan en Europe, le général américain Philip Breedlove, a déclaré qu'"un tel scénario devait être étudié".
D'après l'expert, les événements se déroulent actuellement selon le plan conçu par l'Alliance.
"Nous voyons que les démarches entreprises par l'Occident ont été conçues d'avance. La crise en Ukraine est utilisée comme un prétexte pour y déployer les troupes de l'Otan", affirme M. Boyle.
Il est persuadé que la Russie ne constitue aucune menace pour les membres de l'Otan et qu'elle utilise tous les moyens diplomatiques en vue de trouver une issue à la crise, comme en témoigne le retrait des troupes russes de la frontière ukrainienne. Par contre, les Etats-Unis et l'Otan continuent à attiser le conflit.
En réalisant - par le truchement des néonazis - un coup d'Etat en Ukraine, Washington cherche à faire renaître l'époque de la guerre froide, estime l'expert américain.

Géopolitique, Réflexion
Le « Retournement », dernier élément de langage du notre président fantoche, a bien une réalité quoique différente de celle qu’il entend, si tant est qu’il comprenne jamais ce qu’il dit.
Cela m’est apparu grâce au Russia-bashing induit par les USA et servilement repris par nos médias et politiciens libéraux libertaires. En les écoutant raconter que Poutine ramenait la Russie à l’époque de l’URSS, j’a soudain compris que c’était en fait exactement le contraire, que les choses s’étaient inversées, et que c’était nous, le bloc occidental (Etats-Unis plus Union Européenne) qui étions devenus une sorte d’URSS tandis qu’au contraire, après l’effondrement de l’URSS, la Russie était finalement devenue un état démocratique et respectueux du droit.
Soit dit en passant, une prise de conscience aussi tardive peut paraître bizarre, mais elle s’explique très bien par le fait que rien n’est plus difficile que d’analyser ce dans quoi on est plongé. Comme dit l’autre, plus on a le nez dessus, moins on le voit. D’autant plus que ces évolutions sont lentes et volontairement dissimulées et qu’on s’y habitue sans s’en rendre compte. C’est bien là-dessus que compte l’oligarchie libérale-libertaire qui détient tous les pouvoirs.
En tous cas, voilà tout ce qui chez nous, à mon sens, ressemble comme deux gouttes d’eau à ce qui se passait autrefois en URSS :
Un parti unique (le bipartisme dissimule des politiques identiques) qui monopolise le pouvoir et interdit l’accès au pouvoir des opposants.
Des dirigeants soit non élus, soit élus dans des élections « truquées » (seul les candidats d’un des grands partis a des chances pour des raisons d’exposition médiatique et de financement, et encore par 25% des électeurs), tous profondément discrédités aux yeux des populations qui n’ont plus la moindre confiance en eux car ils sont presque tous, au pire, des escrocs ou des marionnettes, et, au mieux, des homme d’appareil incompétents et incultes qui ont perdu tout contact avec la réalité.

Les républiques populaires de Lougansk et de Donestk ont proclamé leur indépendance suite à la consultation populaire du 11 mai.

Denis Pouchiline, coprésident du gouvernement provisoire de la république autoproclamée a déclaré :
« Nous, le peuple de la république populaire de Donetsk, déclarons que notre république est désormais un État souverain compte tenu du référendum tenu le 11 mai 2014 et de la Déclaration sur la souveraineté de la République populaire de Donetsk. Par la volonté du peuple de la république et en vue de rétablir la justice historique, nous demandons à la Russie d’examiner la possibilité d’adhésion de la République populaire de Donetsk à la Fédération de Russie. »
89,7 % d’électeurs ont voté pour le statut indépendant de cette région.
Lougansk Valeri Bolotov, le gouverneur populaire de la région de Lougansk, a déclaré :
« Nous avons opté pour l’indépendance face à l’arbitraire, au diktat sanglant de la junte de Kiev, au fascisme et au nationalisme. Nous choisissons la liberté et le triomphe de la loi. »
96,2 % d’électeurs ont voté pour le statut indépendant de cette région.
Moscou a réagi en affirmant respecter le choix des habitants des régions de Donetsk et de Lougansk et espérer que les résultats des référendums seraient « mis en application par des méthodes civilisées, sans violences et par le biais d’un dialogue entre Kiev, Donetsk et Lougansk ».
Géopolitique, Manipulation
Alors que les Ukrainiens de plusieurs régions de l’est se sont déplacés en masse pour se prononcer sur leur indépendance suite au putsch qui a porté au pouvoir à Kiev un gouvernement transitoire incluant des factions néo-nazies, la réaction des autorités du bloc occidental est toujours aussi contraire à l’Histoire. Non seulement les chancelleries continuent à apporter leur soutien à des partis qui font ouvertement référence au national-socialisme, mais ils dénient toute légitimité des populations russophones, en contradiction avec la charte des nations unies et le droit des peuples à l’autodétermination. Ce droit a pourtant fondé la légitimité du processus de décolonisation après la seconde guerre mondiale…
Les résultats du référendum sont donc sans appel : à Donetsk, 89.7% des votants souhaitent l’indépendance et à Lougansk, ils sont 96%. Le taux de participation varierait entre 75 et 95% selon les régions. Même s’il y a probablement eu des entorses à la régularité ici ou là, on ne peut décemment pas remettre en cause le résultat final et l’expression de la volonté populaire. Le déplacement en masse de la population dans un climat de terreur constitue en soi un acte de résistance et de courage. Je rappelle que la ville de Slaviansk est assiégée, par exemple, mais que le taux de participation serait de 80%. A Mariupol la population s’est également déplacée massivement pour aller voter alors que la ville a connu des exactions il y a quelques jours qui ont fait au moins 20 victimes.
Vu sur Les moutons fous.

Géopolitique, Manipulation
Ce n’est pas une nouveauté, lorsque les Etats-Unis interviennent plus ou moins officiellement quelque part, c’est pour au final y « faire leurs courses » et récupérer ce qu’ils peuvent. Ce n’est pas une grande nouveauté, c’est exactement ce qu’ils avaient fait suite aux printemps arabe en Tunisie. Après avoir créé le chaos dans le pays, la première chose qui a été faite dans le pays fut de remplacer le directeur tunisien de la banque centrale par un américano-tunisien, rien que cela. Et en Ukraine alors? Joe Biden vient de caser son fils à la tête du plus gros producteur de gaz privé du pays!
Hunter Biden, le plus jeune fils du vice-président américain Joe Biden, vient d’obtenir un poste au conseil de direction de Burisma, le plus grand producteur de gaz privé en Ukraine. Il dirigera également le service juridique.
Burisma, une société qui a débuté ses opérations sur le secteur de l’énergie en 2002, possède un certain nombre de sociétés pétrolières et gazières ukrainiennes, y compris Esko Pivnich et Pari. La société possède également des actifs dans la région du Dniepr-Donetsk, celle des Carpates et les bassins d’Azov-Kuvan. Elle écoule sa production sur le marché domestique ukrainien.
Le père d’Hunter, Joe Biden, a reproché à plusieurs reprises à la Russie le rôle qu’elle a joué dans la crise ukrainienne, en tant que vice-président des Etats-Unis. Il a promis de soutenir les efforts de l’Ukraine pour réduire sa dépendance énergétique à l’égard de la Russie.
Vu sur Les moutons!

Par Ivan Blot, La Voix de la Russie – RIA Novosti
Les chefs des exécutifs allemands et français ne se sont pas inspirés des Evangiles lors de leur réunion commune à Stralsund, le 10 mai 2014. Ils menacent la Russe de sanctions « si la situation se dégrade en Ukraine », comme si les Occidentaux et le pouvoir de Kiev n’y étaient pour rien ! Loin de s’interroger sur leurs propres échecs, ils jettent la pierre, une fois de plus à la Russie, commode bouc émissaire !
Les représentants des deux protectorats américains que sont malheureusement devenus l’Allemagne et la France, avec leur souveraineté limitée (voir qui dirige l’OTAN !) devraient pourtant se regarder dans la glace : ils sont en train de ruiner leurs nations, certes de façon plus élégante en Allemagne, de façon plus primitive en France.
En Allemagne, la situation à court terme, notamment économique, est relativement bonne. Mais les échéances à moyen terme s’avancent de façon redoutable, en raison de plusieurs choix quasi suicidaires effectués par madame Merkel, pour des raisons de combinaisons politiciennes afin de se maintenir au pouvoir. En effet, madame Merkel, en abandonnant l’énergie nucléaire pour son pays, pour complaire aux Verts, les politiciens les plus primitifs en Allemagne, risque de remettre en cause le niveau de vie de ses compatriotes et de ruiner la compétitivité économique allemande. La facture d’électricité menace d’atteindre assez rapidement des niveaux insoutenables ! Deuxième choix absurde, incohérent par rapport à sa politique étrangère, la destruction du potentiel militaire allemand à force d’économies exagérées. Troisième choix dramatique : le refus de prendre en compte la situation catastrophique de l’Allemagne sur le plan démographique (1,36 enfants par femme) et de faire une grande politique familiale comme celle de Poutine au lieu de se passionner pour les « minorités sexuelles et la non-discrimination ».
Quant au président Hollande, soutenu par 18 % des Français (Poutine est soutenu par 85 % des Russes !), il conduit le pays vers la ruine économique, vers l’endettement accru et des impôts confiscatoires à tel point que la partie la plus qualifiée de la jeunesse part ou envisage de partir à l’étranger.
Ces deux fossoyeurs historiques de leur propre pays, que de Gaulle aurait jugé comme tels, ne songent qu’à leur carrière : intriguer pour réussir, encore et encore, peu importe les choix fait pour le pays à long terme, peu importe ce que souhaitent les citoyens. Belle désinvolture envers la démocratie authentique !
Le problème des gens décadents, c’est qu’ils peuvent difficilement se rectifier eux-mêmes car ils incarnent, ils reflètent la décadence qui les récompense par l’accès aux responsabilités suprêmes !
Souvent, pour un pays décadent, la solution vient de certains exemples étrangers salutaires : c’est là que la Russie peut contribuer a sauver l‘Europe : par sa politique énergétique, sa politique familiale et sa politique de redressement de la défense, elle incarne l’inverse des choix de la classe politique allemande façon Merkel. Par sa croissance économique, le triplement du niveau de vie en 10 ans, la faiblesse du chômage et des impôts, la Russie est à l’inverse du contre modèle qu’est le socialisme français.
Regardez donc la Russie, madame Merkel et monsieur Hollande, avant de la juger sommairement. Qui êtes-vous pour juger autrui cette façon ? L’Evangile répond : ce sont les Pharisiens !

Le génial coup du cavalier de Poutine a fait gagner à la Russie 20 milliards de dollars en quelques jours.
La Russie a mis à profit la crise de Crimée pour réaliser un coup en bourse fumant : en quelques jours, le pays a gagné 20 milliards de dollars et a récupéré une grande partie des actions des grandes entreprises énergétiques russes qui étaient aux mains d'investisseurs ouest-européens et usaméricains.
Jusqu'à récemment une partie des actions des entreprises énergétiques russes appartenaient à des investisseurs étrangers (US et Européens). Cela signifiait que presque la moitié des revenus de l'industrie gazière et pétrolière n'allaient pas dans les caisses de l'État russe, mais sur les comptes des « requins de la finance » occidentaux. Au fil de la crise en Crimée le rouble a commencé à chuter fortement, mais la banque centrale russe n'a rien fait pour soutenir son cours. Des rumeurs ont même commencé à circuler, selon lesquelles la Russie n'aurait simplement pas eu de réserves de devises lui permettant de maintenir le cours du rouble.
Ces rumeurs et les déclarations de Poutine, se disant prêt à protéger la population russophone de l'Ukraine, ont conduit à une forte baisse des prix des actions des entreprises d'énergie russes, et les « requins de la finance » ont commencé à mettre en vente des actions avant qu'elles perdent toute valeur. Poutine a attendu toute la semaine et s'est contenté de sourire à des conférences de presse, mais quand les prix des actions ont atteint le plancher, il a donné pour instructions d'acheter rapidement et simultanément ces actions à tous les Européens et USAméricains .
Le temps que les « requins » comprennent qu'ils avaient été roulés dans la farine, il était déjà trop tard : les actions étaient entre les mains des Russes. Non seulement la Russie a gagné en ces quelques jours environ 20 milliards de dollars , elle a aussi ramené à domicile les actions de ses entreprises.
Maintenant, les revenus du pétrole et du gaz ne s'écouleront plus à l'étranger, mais resteront en Russie, le rouble se redresse de lui-même, il ne sera pas nécessaire de toucher aux réserves d'or de la Russie pour le relever, et les « requins » sont éberlués. Leurs actions, qui rapportent des milliards de dollars, ont été rachetées en quelques minutes pour quelques centimes et les ont laissés sans revenus du pétrole et du gaz.
Bravo Poutine!

Source : lesechos.fr
En mars, la Russie a cédé un cinquième de son stock d’emprunts du Trésor américains, alors qu’augmentaient les menaces de sanctions contre Moscou, sur fond de crise ukrainienne.
Les stocks d’emprunts d’Etat américains détenus à l’étranger font l’objet de mouvements inhabituels depuis plusieurs mois. Les derniers chiffres du Trésor montrent que la Russie a réduit son exposition à la dette américaine de 126,2 milliards de dollars à 100,4 milliards en mars. Moscou s’est donc délesté d’un cinquième de ses réserves en seulement un mois.
Moscou a ainsi été le plus gros vendeur de titres américains sur cette période, qui correspond à l’intensification des menaces de sanctions financières contre le pays, dans le contexte de la crise ukrainienne. En l’espace de six mois, la baisse est encore plus impressionnante : la Russie s’est délestée de presque 50 milliards de dollars d’emprunts américains.

Que le référendum des activistes prorusses de l'est de l'Ukraine ait été remporté à 90 % le 11 mai n'a plus vraiment d'importance.
Clairement divisée, l'Ukraine mettra des années à se relever. Dans l'immédiat, le plus important est la démonstration de force du Kremlin. Aux Russes, Vladimir Poutine vient de prouver la puissance retrouvée de leur pays, après plus de vingt ans d'humiliations.
Au monde, il affiche une vision déterminée: réaffirmations géopolitique tous azimuts, récupération de la sphère d'influence perdue en 1991, maintien à distance de l'Union européenne et de l'Otan, restauration de l'outil militaire.
Dans l'affaire ukrainienne, Poutine a fait le choix d'une vraie politique de puissance, acceptant la confrontation dans toutes ses composantes, de l'influence à l'intervention directe.
Cette vision très politique lui a permis de marquer des points face à une Europe réduite à son approche simplement économiste et aux Etats-Unis ancrés dans leur posture moralisatrice et coercitive. Poutine a déjà réussi l'annexion de la Crimée, démontré l'impuissance de Bruxelles et de Washington, confirmé la faiblesse des autorités ukrainiennes et rappelé l'existence de ces Ukrainiens tournés vers Moscou et rétifs à Kiev - que tant de défenseurs patentés des droits des peuples voulaient oublier.
Ce retour inattendu de la volonté des peuples dans la politique des nations, malgré les lois, les habitudes, la peur, est l'autre leçon majeure de ces événements.
En Ukraine, le pays réel s'est exprimé à deux reprises, contre toute attente. Ce fut d'abord le soulèvement des antirusses de l'Ouest contre le régime légal. Ce fut ensuite la rébellion des prorusses, en route vers la sécession. Poutine insiste sur ce besoin de respect et de souveraineté dans la vie des nations.
Lors du défilé du 9 mai sur la place Rouge, il a vanté cette fête de la Victoire, "triomphe de la force toute-puissante du patriotisme, pendant laquelle nous sentons d'une manière particulière ce que signifie être fidèle à la patrie et combien il est important de défendre ses intérêts".
Il est bien le seul à tenir ce discours dans le monde. Sur un continent sans boussole, les dirigeants européens hésitent à aborder ces thèmes.
Les élections du 25 mai devraient les réveiller.


« S'installer dans un pays contrairement au droit international, c'est violer le droit international », déclare le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius au micro de la radio RTL, à propos de la présence des troupes russes dans l'Est de l'Ukraine, à la demande même du peuple de cette région. Même rhétorique pour le président Barack Obama...
La France et les Etats-Unis auraient-ils oublié leur présence en Syrie, leurs machinations en Libye, en Afghanistan, en Ukraine et dans trop d'autres régions du monde ?
Vladimir Poutine rappelle aux Etats-Unis « leurs actions en Afghanistan, en Libye où ils ont agi sans aucun accord du Conseil de sécurité de l'ONU, ou alors en ayant perverti le sens des résolutions de l'ONU [...] »
Quant à l'utilisation des forces armées par la Russie en Ukraine, « nous en avons le droit conformément aux normes du droit international, parce que le président légitime de l'Ukraine nous aura demandé de l'aide. Par ailleurs, cela correspond à nos obligations de protection des personnes qui, pour nous, sont liées à la Russie historiquement. [...] Nous ne cherchons pas à réduire en esclavage qui que ce soit, à imposer quoi que ce soit à qui que ce soit, mais nous ne pourrons pas rester indifférents si nous voyons que ces personnes sont humiliées, exterminées, poursuivies ; mais je voudrais beaucoup éviter de devoir le faire. »
Le président russe Vladimir Poutine est crédité aujourd'hui d'une cote de satisfaction de 85,9%, record de ces six dernières années, témoignent les résultats publiés jeudi d'un sondage réalisé par le Centre russe d'étude de l'opinion publique (VTsIOM).
« L'approbation de la politique pratiquée par le président russe ne cesse d'augmenter depuis plus de cinq mois d'affilée. Depuis avril, sa cote de popularité est allée de 82,2% à 85,9%, et depuis le début de l'année, elle a augmenté de plus d'un tiers (de 60,6% en janvier à 85,9% en mai). Ce dernier chiffre répète pratiquement celui d'il y a six ans, alors que seulement une fois sa cote de popularité était plus élevé (87,4% les 12-13 avril 2008) », lit-on dans le communiqué.
Selon les sociologues, le chef de l'Etat bénéficie d'une popularité rarement atteinte depuis ses premiers pas à la tête du pays. Une telle cote d'approbation du travail du président est lié avant tout à une situation grave en Ukraine (la semaine dernière, 52% des sondés ont qualifié d'essentiels ces événements, ndlr), ainsi qu'aux célébrations de la Victoire (34%).
Toujours selon VTsIOM, la cote de popularité du parti Russie Unie a notablement augmenté depuis ces quelques derniers mois, notamment de 41,7% en janvier à 60,4% en mai, maximum également jamais atteint depuis six ans.
Ce sondage a été réalisé les 10-11 mai derniers et a associé 1.600 dans 130 agglomérations de 42 régions, territoires et républiques de la Fédération de Russie.
RIA Novosti

Le Quai d’Orsay a notifié aux autorités Syriennes qu’il s’opposait à l’organisation d’élections sur le territoire français, y compris au sein de l’ambassade, ce qui revient dans les faits à empêcher les Syriens résidant en France à voter aux élections présidentielles prévues le 3 juin. Cette position est toutefois en cohérence avec l’appui Français aux jihadistes combattants en Syrie et à la reconnaissance par Paris du Conseil National Syrien qui regroupe les différentes factions d’opposition et les groupes jihadistes, comme seul organe représentant légitime en lieu et place du président Bachar el Assad. Malheureusement pour Paris et Washington, les groupes armés ont subi cette année une véritable déculottée sur le terrain militaire et l’armée régulière est sur le point de reprendre Alep, la dernière ville encore aux mains des insurgés.
Dans le même temps, Paris exhorte à la tenue d’élections en Ukraine alors que le pays est divisé en deux de facto et que les régions de l’est russophone, notamment la république de Donetsk et Lougansk, ont annoncées qu’elles boycotteraient les élections. Le pouvoir en place à Kiev, faut-il encore le rappeler, est composé pour un tiers de néo-nazis du parti Svoboda qui ont accédé au pouvoir à l’issue d’un coup d’état. C’est cependant ce gouvernement que les chancelleries occidentales se sont empressées de reconnaître comme organe politique légitime en lieu et place du président élu. La tenue d’élections est totalement grotesque dans ce contexte de partition de fait. On peut de plus avoir de sérieux doutes sur la régularité du scrutin au vu des agissements des autorités en place à Kiev. Le parti communiste a en effet été interdit sous le motif « d’activités terroristes et séparatistes ». Le parti a du reste renoncé à présenter un candidat et qualifié le scrutin du 25 mai d’illégitime. Ces événements font suite à l’exclusion des députés communistes du parlement par les éléments néo-nazis.
On se demande où sont les fascistes???
Commentaire de l’Auteur. L’affaire ukrainienne et la Russie servent de jalons à ceux qui veulent se repérer dans une Europe instable par excellence et qui serait sur le point de chavirer. Les élections européennes commencent, mais la vraie question du devenir européen qui hante les esprits des politiques est celle des relations des Européens avec leurs voisins russes. Si l’Amérique a deux continents à sa disposition, en se privant de la Russie le Vieux Monde peut devenir l’orphelin d’un conte de fées à l’envers. Ce qui veut dire que du jour au lendemain, l’Europe va se retrouver enfermée sur le même continent avec un ours sorti de sa tanière et parfaitement sur le qui-vive ; En plus l’Occident n’aura plus de marché pour faire écouler ses propres stocks de marchandises. Angela Merkel et François Hollande, ce couple franco-germanique infernal, entendent bien précipiter l’UE dans une aventure aussi inutile que dangereuse au nom du capital américain qui tirera toujours son épingle du jeu. La sagesse de Poutine n’est pas infinie et il l’a fait bien comprendre en répondant aux manoeuvres de l’OTAN par la conclusion d’un contrat gazier négocié depuis plusieurs décennies avec la Chine. Le message est on ne peut pas plus clair, à savoir : «Continuez à fourbir vos armes, amis Européens ! La Russie est lasse de vos menées sans queue ni tête et elle peut bien s’accommoder de travailler avec une Asie pragmatique dans le cadre de son espace souverain. » C’est maintenant aux Européens de réfléchir comment ils vont s’en sortir. La Russie n’a que faire de leurs menaces, leurs sanctions et leurs diatribes sans fin.
Propos recueillis par Alexandre Artamonov
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.
Ben comme ça c’est réglé! L’Ukraine va pouvoir être bouffée et vendue à l’Europe, ce qui a déjà commencé, puisque le but est d’y appliquer « la méthode grecque ». Pour preuve, le plan d’austérité mis en place dans le pays déjà sinistré financièrement pour recevoir une aide de 16 milliards d’euros, et cela à la demande du FMI. Comme d’habitude, c’est la population qui trinque, et pas vraiment de la vodka dans ce cas, plutôt de la « soupe à la grimace »….
Le milliardaire pro-occidental Petro Porochenko est donné vainqueur de la présidentielle ukrainienne dès le premier tour, avec près de 56 % des suffrages, selon les sondages de sortie des urnes. Le scrutin a été marqué par une forte participation, sauf dans l’Est, contrôlé par les séparatistes prorusses.
Source: Les moutons.
PARIS/MOSCOU, 28 mai - RIA Novosti
Le navire furtif français Surcouf se prépare à entrer dans la mer Noire, a annoncé mercredi à RIA Novosti une source militaro-diplomatique.
"La frégate de la marine française Surcouf envisage d'entrer dans la mer Noire mercredi 28 mai", a fait savoir l'interlocuteur de l'agence.
La frégate Surcouf est le deuxième des bâtiments de type La Fayette construits en France entre 1996 et 2001. D'un déplacement de 3.600 tonnes, il est capable de développer une vitesse de 25 nœuds. Le Surcouf est équipé de missiles de croisière Exocet et porte un hélicoptère à son bord.
Les navires de ce type ont été conçus pour effectuer des missions de patrouille, assurer la protection du trafic maritime et participer à la gestion des crises hors d'Europe.
La Russie a auparavant vivement réagi aux entrées du croiseur américain USS Vella Gulf et du navire français de collecte de renseignements Dupuy-de-Lôme dans les eaux de la mer Noire.
Sur fond de crise autour de l'Ukraine, l'Otan a pris la décision de déployer des effectifs supplémentaires dans la région afin de "renforcer les capacités de combat" et "de mener des exercices". L'Alliance atlantique a également décidé d'intensifier ses patrouilles aériennes dans l'Est de l'Europe et de dépêcher des navires en mer Baltique et dans l'est de la Méditerranée.
Est-ce que Flanby est encore le président des socialistes?

Entre les déclarations tonitruantes de O-blabla, et de son caniche préféré Flamby toujours prompt à cautionner « la voix de son maitre », pour sanctionner la Russie. A l’approche des vacances, beaucoup de toutous vont être abandonnés, les pauvres bêtes seront sacrifiées après avoir servi un temps, pour satisfaire l’égo de leurs maitres. Vous voyez l’allusion? Voilà que l’Ukraine s’interroge sur l’opportunité d’adhérer à la machine à broyer les peuples. Fasse que ses cogitations soient bénéfiques aux Ukrainiens, qui n’ont pas besoin de l’U.E, qui aide toujours avec des conditions contraignantes et avilissantes pour les populations . Pendant que nous et d’autres, sommes de plus en plus nombreux à vouloir sortir de ce machin sans cohésion, on ne saurait trop conseiller à Piotr Porochenko, de se dire que, pour ne pas chercher comment en sortir, il vaut mieux ne pas entrer dans cet engrenage destructeur.

Vu chez les moutons fous
C’est pourtant simple: les accords de libre échange va lier l’UE aux États-Unis, et instaurer une politique uniquement axée sur le profit d’entreprises privées, et uniquement cela, sans prendre en compte ce qui pourrait empêcher la moindre idée de concurrence, comme l’écologie, la santé, la logique… Mais pour que le traité transatlantique puisse être réellement mis en place, il faut que celui-ci puisse être appliqué à l’Ukraine, d’où la précipitation pour valider un tel accord commercial…
Flanby a dit qu'il faut faire vite avant qu'ils ne réfléchissent...

Washington parle de la nécessité d’élargir et de renforcer par tous les moyens l’OTAN en Europe et se dit même prêt à y affecter un milliard de dollars de plus. Pourtant, il est évident que les relations entre Moscou et Bruxelles en prendront un sérieux coup. Est-ce dans l’intérêt de l’un et de l’autre? On peut en douter légitimement. Par contre, « l’oncle Sam » d’outre-océan s’en frottera les mains en signe de satisfaction. Pour lui la bonne querelle entre la Russie et l’Europe, est préférable à une bonne paix entre elles. Mais voilà que se produit un contretemps fâcheux : la petite mais fière Tchéquie se dresse contre la militarisation du Vieux Monde par l’élargissement de l’Alliance. Son exemple pourra sans doute devenir « contagieux ». Dans ce cas, cette épithète somme toute repoussante prendra une connotation positive.
Oui, mais la Tchéquie n'est pas la France vendue aux USA!
Source: La voix de la Russie
Un lecteur du blog signale une boulette tellement énorme de l’Agence France Propagande qu’elle semble trop grosse pour être accidentelle. Il s’agit ni plus ni moins que d’un mensonge grossier qui témoigne du parti pris total de cette agence dans le conflit ukrainien et de sa soumission au pouvoir politique.
Mais voici les faits :
La ville de Slaviansk est pilonnée depuis plusieurs jours par des moyens d’artillerie lourde, des tanks , des batteries de missiles Grad et des mortiers de type Tulpan.
Pour quiconque a un minimum suivit le conflit il est évident que ce sont les troupes ukrainiennes, en l’occurrence la Garde Nationale, qui pilonnent la ville puisque celle-ci est aux mains des indépendantistes. Ils n’ont donc logiquement aucune raison de bombarder une ville qu’ils contrôlent et qu’ils occupent ! De plus ils ne disposent ni de tanks ni de moyens d’artillerie lourde.
Mais accrochez-vous bien, cela n’a pas empêché l’AFP de publier une vidéo des bombardements sur son site Internet légendée : « Slaviansk pilonnée par les séparatistes ». Oui, vous avez bien lu, les séparatistes !

Source: Les moutons enragés.
Ils sont déjà des centaines en Ukraine, participant aux opérations meurtrières dans l’Est du pays, avec la Bénédiction des autorités américaines. Anciens militaires pour la plupart, ils travaillent pour des salaires dont ils n’auraient jamais pu rêver quand ils étaient dans l’armée américaine, et opèrent dans la discrétion la plus totale afin d’éviter de se faire capturer. Ce sont les mercenaires de la société Academi.

Quelques questions se posent tout de même. Dans quelle mesure ces mercenaires, n’étant ni militaires, ni des fonctionnaires officiellement embauchés à cet effet, peuvent-ils participer à des combats dans des pays étrangers, tuant indistinctement des civils et des militaires ? Est-ce bien légal, vis à vis de la législation internationale ? N’est-ce pas là ce qu’on appelle du terrorisme ? En tout cas, leur boulot et leur statut ne sont en rien différents de ceux des barbus de Syrie que personne ne songerait un seul instant à désigner sous le nom de contractants.
Source: Chaos contrôlé
Le gouvernement putschiste de Kiev dispose du soutien indéfectible de Washington. Joe Biden a fait plusieurs fois le déplacement en Ukraine, son fils est d’ailleurs entré au conseil d’administration de la première compagnie gazière locale, Burisma Holdings. La CIA dispose de personnels en nombre sur place et conseille les autorités politiques ainsi que les milices de Praviy Sektor qui composent la garde nationale chargée des opérations militaires. Derrière les actions du gouvernement ukrainien, les conseillers militaires et diplomatiques US tirent les ficelles et cherchent à instrumentaliser le conflit pour provoquer la Russie afin de trouver un prétexte pour étendre leur régime de sanctions. Leur but : diaboliser et isoler la Russie, affaiblir le pouvoir politique et organiser à Moscou une « révolution colorée » sur le modèle ukrainien. Cela aurait le double avantage d’éliminer une des dernières puissances non-alignées susceptible de faire contre-poids aux visées hégémoniques de Washington (comme on l’a vu dans le dossier Syrien), cela permettrait également le pillage des ressources économiques et énergétiques du pays…

On ne peut pas être indifférents sur la situation en Ukraine, surtout que ceux qui dirigent la France sont partie prenante pour les nazis au pouvoir, sous la houlette de leurs maitres US. L’enfumage généralisé distillé par les médias aux ordres, ne doit pas nous faire oublier que nous avons pour gouverner notre pays, et nous sommes de plus en plus nombreux à le penser, des individus vendus aux intérêts d’une puissance étrangère, et que ces mêmes individus parlent en notre nom à tous. Dommage que le crime de haute trahison ait été supprimé de notre constitution par un autre adorateur pro-US. Victoria Nuland une diplomate (pas tant que ça) a bien dit « FUCK IN THE U.E », nos « chers » dirigeants, n’ont pas même exigé des excuses, c’est dire la place qu’il y a dans « leurs fondements », pour les insultes et humiliations en tous genres.

Source: Les moutons fous.
Selon un article du journal américain WND traduit par Sam-la-Touche et compilant des informations parues dans différents médias, il apparaît que l’EIIL qui mène actuellement une offensive d’envergure pour s’emparer de Bagdad et créer un vaste califat islamique en Irak, serait un pur produit des services secrets occidentaux. Les combattants de l’EIIL auraient ainsi été formés, et encadrés à partir de 2012, soit au moment de son entrée en Syrie, afin d’être utilisés contre le régime de Bachar-al-Assad. Selon différentes sources, des camps d’entrainement ont été créés à cet effet en Turquie et en Jordanie et des instructeurs américains, britanniques et français auraient participé à la formation des djihadistes (et de Mehdi Nemmouche ?).
Les membres de l’Etat islamique d’Irak et du Levant, ou EIIL, ont été formés en 2012 par des instructeurs états-uniens travaillant dans une base secrète en Jordanie, selon des responsables jordaniens bien informés.
Les fonctionnaires ont déclaré que des dizaines de membres de l’EIIL ont été formés dans le cadre de l’aide secrète aux insurgés visant le régime du président syrien Bachar al-Assad. Les fonctionnaires ont déclaré que cette formation n’a pas été conçue pour servir à une future campagne en Irak.

Le France est encore dans ce coup tordu?

« Nous nous battrons comme à Stalingrad, pour chaque rue et pour chaque maison. Dans tous les cas, nous n’avons plus rien à perdre. Ils disent qu’ils épargneront peut-être ceux qui n’ont pas pris les armes, mais chez nous, ici, tous les hommes ont pris les armes, alors… »
Selon ce témoignage d’un habitant de Slaviansk recueilli par le Courrier de Russie, l’armée ukrainienne se livre dans la région indépendantiste du Donbass à une épuration ethnique. Les bombardements visent en effet essentiellement les infrastructures civiles et industrielles afin de faire de l’est de l’Ukraine une véritable terre brûlée. Les habitants en sont les premières victimes …
Le Courrier de Russie : Quelle est la situation à Slaviansk en ce moment ?
Andreï Khartchenko : Dimanche dernier, nous avons encore été bombardés, 20 personnes ont péri. Hier, ils ont visé les hôpitaux. Il n’y a plus de cercueils dans la ville. La morgue ne fonctionne plus parce qu’il n’y a pas d’électricité. Nous enterrons les gens dans des fosses communes. Ce qui se passe chez nous en ce moment, c’est un génocide – je n’ai pas d’autres mots.
Source: Les moutons enragés
MOSCOU, 23 juin - RIA Novosti
La présidente lituanienne Dalia Grybauskaite ferait mieux de garantir les droits des minorités ethniques dans son propre pays au lieu de coller des étiquettes aux personnalités politiques, a déclaré lundi à RIA Novosti un diplomate russe haut placé.
"Tout porte à croire que Mme Grybauskaite n'a pas perdu l'habitude soviétique de mettre des étiquettes sans aller au fond des choses. Plutôt que d'affirmer sa pseudo-préoccupation face au sort des ethnies dans d'autres pays, la présidente lituanienne devrait remplir ses obligations en matière de protection des droits des individus appartenant à des nationalités différentes dans son propre pays", a déclaré l'interlocuteur de l'agence, en commentant les propos tenus par la dirigeante lituanienne sur la politique du président russe Vladimir Poutine en Ukraine.
Dans une interview publiée lundi par le magazine allemand Focus, la présidente lituanienne Dalia Grybauskaite a comparé la politique de Vladimir Poutine dans la crise ukrainienne à celle d'Hitler et de Staline.

Si tout cela se confirme, cela risque d’être « rock’n roll »…
Le Département d’État des États-Unis va fournir 30 milliards de dollars afin de financer une ingérence directe dans les affaires intérieures de la Russie, ou, pour être exact – renverser Poutine.
Numéro de document 2277 sur le site officiel du Congrès des États-Unis appelé «Loi sur la prévention de l’agression russe 2014» (la «Loi sur la prévention de l’agression de la part de la Russie 2014»).
loi agression russe
S.2277 – Russian Aggression Prevention Act of 2014
Budget – 10 milliards de dollars par an sur la période 2015-2017. But des crédits « le développement de la démocratie en Russie ». (amélioration de la gouvernance démocratique, la transparence, la responsabilité, la primauté du droit et mesures anti-corruption)
Créer les conditions pour des médias indépendants en Russie, en augmentant le soutien du gouvernement des États-Unis, ainsi que l’aide à la protection des journalistes et des membres de la société civile.
Essentiellement, cela signifie ni plus ni moins qu’un changement de régime dans la Fédération de Russie et l’ingérence directe dans ses affaires intérieures.

Source: Les moutons enragés
juillet 18th, 2014 | by News360x

Le vol MH17 de Malaysian Airlines suivait une trajectoire quasi identique à celle du jet du président russe Vladimir Poutine peu de temps avant le crash qui a fait 295 victimes, selon des sources citées par l’agence de presse Interfax.
« Je peux dire que l’avion de Poutine et le Boeing de la Malaysian Airlines se sont croisés au même point et au même échelon, à proximité de Varsovie, sur un échelon de 330-m, à une altitude de 10 000 mètres. Le jet présidentiel se trouvait à cet endroit à 16h21 heure de Moscou, et l’avion de la Malaysian Airlines à 15h44 heure de Moscou », a déclaré une source à l’agence de presse sous condition d’anonymat.
« Les contours des deux avions sont similaires, les dimensions linéaires sont également très similaires ; quant à la couleur, à forte distance, ils sont quasi identiques », a ajouté la source.
Le vol MH17, qui a décollé d’Amsterdam à destination de Kuala Lumpur et qui transportait 295 passagers, s’est écrasé en Ukraine.
Le vol commercial devait pénétrer dans l’espace aérien russe à 17h20 heure locale, mais ne l’a jamais fait, a déclaré une source de l’industrie d’aviation russe citée par Reuters.
L’avion s’est écrasé à 60 km de la frontière ; il avait un signal d’urgence, selon une source citée par ITAR-TASS.

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