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À Wall Street, le S&P 500 a inscrit un nouveau plus-haut, porté par un rebond en fin de séance malgré la publication d’un indice des prix à la production de juillet en nette accélération (+0,9 % sur un mois, +3,3 % sur un an, plus haut depuis février). Cette poussée, alimentée par les services, a modéré les anticipations de baisse des taux en septembre, la probabilité d’un assouplissement passant de 100 % à 93 %. Dans ce contexte, les marchés ont également suivi de près les signaux en amont du sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine sur l’Ukraine, dont l’issue pourrait avoir des implications géopolitiques majeures.

Sur le plan microéconomique américain, Berkshire Hathaway a poursuivi l’arbitrage de son portefeuille en cédant 20 millions d’actions Apple pour plus de 4 milliards de dollars, tout en renforçant ses positions dans plusieurs valeurs, dont UnitedHealth (1,6 milliard de dollars) et Chevron.

Intel a bondi après des informations évoquant des discussions avec l’administration américaine en vue d’une prise de participation publique pour soutenir son projet de méga-usine de semi-conducteurs dans l’Ohio.

Applied Materials a fortement reculé après des prévisions trimestrielles inférieures aux attentes, invoquant un ralentissement de la demande en Chine et des retards d’exportation.

Nu Holdings a publié un bénéfice net trimestriel en hausse de 42 % à 637 millions de dollars, porté par la croissance des revenus et la maîtrise des coûts.

Thyssenkrupp a abaissé ses perspectives annuelles, anticipant une baisse de 5 à 7 % de son chiffre d’affaires et un EBIT ajusté en bas de fourchette, sous l’effet de la faiblesse de la demande et des tensions commerciales.

En Europe, les valeurs de défense sont restées bien orientées avant le sommet Trump-Poutine, Thales, Airbus et Rheinmetall figurant parmi les plus fortes hausses sectorielles.

IT Link a annoncé un chiffre d’affaires semestriel en hausse de 0,8 % (+1,6 % hors effet calendaire), avec un recul en France lié au secteur automobile mais une croissance à l’international.

RWE a enregistré un net recul de ses revenus et de son bénéfice au premier semestre, tout en confirmant ses objectifs annuels et sa politique de dividende.

Adyen a abaissé ses prévisions annuelles, invoquant l’impact des droits de douane américains, avec des résultats semestriels inférieurs aux attentes, ce qui a fortement pesé sur le titre. Le titre a limité son repli à 4/5% après chuté de plus de 20% en séance.

Pour la séance du jour, l’attention se portera aux États-Unis sur les ventes au détail, la production industrielle et l’indice de confiance du Michigan, autant d’indicateurs susceptibles d’influencer les anticipations de politique monétaire. Sur le plan géopolitique, les marchés suivront de près la rencontre entre Trump et Poutine, dont les discussions porteront sur l’Ukraine, le contrôle des armements stratégiques et la coopération économique.

ELEMENTS GRAPHIQUES CLES

Techniquement, l’indice parisien s’approche de sa résistance à 7 941 points, niveau susceptible de contenir les cours dans un premier temps. La progression rapide vers ce seuil suggère la nécessité d’une phase de consolidation afin de reconstituer un potentiel acheteur avant une éventuelle rupture. Les replis vers les moyennes mobiles à 20 et 50 périodes constituent une première zone de soutien et de renfort.

PREVISION

Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons mentionnées, notre avis est positif sur l'indice CAC 40 à court terme.

Ce scénario haussier est valable tant que l’indice CAC 40 cote au dessus du support à 7682.00 points.

Graphique en données horaires

Graphique en données quotidiennes