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Les marchés européens devraient entamer la séance dans le vert, dans le sillage des gains marqués à Wall Street, où le S&P 500 (+1,13 %) et le Nasdaq 100 (+1,33 %) ont inscrit de nouveaux records, tandis que le Dow Jones a progressé de 1,10 %. L’optimisme a été ravivé par un indice des prix à la consommation de juillet ressorti à 2,7 % sur un an, en dessous des prévisions (2,8 %), portant à près de 94 % la probabilité d’une baisse de 25 points de base de la Fed en septembre. Certains responsables politiques, dont le secrétaire au Trésor Scott Bessent, évoquent même un assouplissement de 50 points de base. La composante core, en revanche, a accéléré à 3,1 % contre 3 % anticipé, signe d’une inflation sous-jacente persistante, mais que les marchés actions ont choisi d’ignorer pour l’instant.
Donald Trump maintient la pression sur la Fed, minimise l’impact inflationniste des droits de douane et poursuit sa ligne dure sur le commerce extérieur. En parallèle, il a nommé EJ Antoni à la tête du Bureau of Labor Statistics, lequel propose de suspendre les publications mensuelles sur l’emploi, une mesure qui suscite des interrogations sur la transparence des données économiques. La Maison Blanche a pour l'instant annoncé que les publications resteront mensuelles. La rencontre prévue en Alaska avec Vladimir Poutine, centrée sur l’Ukraine, reste un point de vigilance géopolitique.
En Europe, la séance d’hier a été contrastée. Le CAC 40 a gagné 0,71 % à 7 753 points, soutenu par STMicroelectronics (+4,18 %) dans le sillage du rallye des semi-conducteurs aux États-Unis. Le DAX a reculé de 0,23 %, pénalisé par la forte baisse de SAP (-6,96 %), victime de doutes sur le rapport coût/bénéfice des investissements en intelligence artificielle, et par un indice ZEW du sentiment économique allemand en net repli à 34,7 en août contre 52,7 en juillet.
Sartorius s’est distingué à Francfort avec un bond de 7,41 % après une recommandation haussière de Jefferies.
Ce jour les investisseurs suivront de près le titre TUI qui a dépassé les attentes sur son bénéfice opérationnel trimestriel grâce à une offre estivale robuste, tout en prévenant que 2025 pourrait rester compliquée.
E.ON a exhorté le régulateur allemand à relever les rendements des investissements dans le réseau électrique pour éviter un retard d’infrastructures, tandis que Thyssenkrupp Nucera a creusé ses pertes sur fond de reports de projets dans un marché de l’hydrogène atone.
Vestas, de son côté, a publié un résultat d’exploitation inférieur aux anticipations, tout en maintenant ses objectifs annuels.
ELEMENTS GRAPHIQUES CLES
Techniquement, l’indice parisien revient au contact de la borne haute du gap et pourrait, à la faveur de la bonne clôture de Wall Street hier soir, disposer aujourd’hui des conditions pour le combler. Un franchissement en clôture de la moyenne mobile à 20 périodes ouvrirait la voie vers l’objectif estival, situé sur la borne haute du trading range à 7 941 points.
PREVISION
Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons mentionnées, notre avis est positif sur l'indice CAC 40 à court terme.
Ce scénario haussier est valable tant que l’indice CAC 40 cote au dessus du support à 7682.00 points.
Le conseil BFM Bourse
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