(BFM Bourse) - Le CAC 40 évolue en nette hausse à la mi-séance de ce jeudi 16 janvier. L'indice parisien est porté par le compartiment du luxe, lui-même dopé par les chiffres étincelants de Richemont. Cerise sur le gâteau: Bank of America a relevé son opinion à l'achat sur LVMH, la plus forte capitalisation de la Bourse de Paris.
Les bonnes nouvelles s'enchaînent pour la Bourse de Paris. Mercredi, le marché parisien avait été soutenu par les chiffres d'inflation plus faibles que prévu aux États-Unis. Ce jeudi 14 janvier, le CAC 40 prend 1,4% à la mi-séance, à 7.577,45 points.
L'indice parisien est cette fois porté par le compartiment du luxe, qui est lui-même entraîné par l'activité impressionnante du suisse Richemont, propriétaire de Cartier. Au troisième trimestre de son exercice décalé 2024-2025, le groupe helvétique a enregistré une croissance de 10% hors effets de changes, quand le consensus attendait une progression limitée à 1%.
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LVMH relevé à l'achat par Bank of America
Richemont bondit de 17,3% à la Bourse de Zurich. À Paris, Kering prend 7,7% et Hermès 5,2%. LVMH de son côté s'adjuge 7,7%. La plus importante capitalisation de la Bourse de Paris, bénéficie, en plus d'un relèvement de recommandation de la part de Bank of America qui a rehaussé son opinion à "acheter" contre "neutre" précédemment.
"Nous pensons que nous sommes proches de la fin du cycle de dégradation des anticipations de résultats de LVMH", écrit la banque américaine.
Au niveau des indicateurs économiques, les investisseurs suivront la publication dans l'après-midi des inscriptions hebdomadaires au chômage aux États-Unis, de même que les ventes de détail, toujours aux États-Unis.
Du côté des valeurs hors luxe, Renault prend 4% après avoir publié des chiffres commerciaux pour 2024 marqués par une fin d'année dynamique.
Saint-Gobain recule de 1,09% pénalisé par UBS qui a abaissé son conseil à "neutre" contre "acheter" précédemment.
Sur les autres marchés, l'euro est stable face au dollar à 1,0289 dollar. Le pétrole cède un peu de terrain. Le contrat de mars sur le Brent de mer du Nord perd 0,7% à 81,44 dollars le baril tandis que celui de février sur le WTI coté à New perd aussi 0,7% à 78,19 dollars le baril.