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CAC 40

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Cac 40 : Stoppée dans son élan, la Bourse de Paris réduit à néant ses gains hebdomadaires

vendredi 22 avril 2022 à 17h47

(BFM Bourse) - L'indice parisien a accéléré ses pertes vendredi en fin de séance, groggy sous le coup des commentaires inflexibles du patron de la Fed. Après deux séances consécutives dans le vert à la faveur de publications trimestrielles rassurantes, le CAC 40 revient sous les 6600 points et efface les gains engrangés depuis le début de semaine.

Les commentaires du président de la Réserve fédérale des Etats-Unis ont tempéré les velléités haussières de l'indice parisien. L'indice CAC 40 achève cette semaine en reculant de 1,99%, à 6.581,42 points. En rythme hebdomadaire, la Bourse de Paris voit ses gains s'envoler avec une performance de -0.12%, le flot de publications d'entreprises échouant à stopper le mouvement baissier déclenché par le patron de la Fed.

S'affichant inflexible face à l'inflation, Jerome Powell a confirmé une probable hausse de 0,5 point du taux des Fed Funds dès la prochaine réunion, après 0,25 point à la précédente. À titre de référence, depuis 2006 (soit avant la "Great Financial Crisis") la banque centrale n'avait plus eu à relever ses taux au cours de deux réunions consécutives, ce qui témoigne du degré d'urgence actuel.

Cette séance a été également marquée par la poursuite des publications d'entreprises relatives au premier trimestre, avec un accueil davantage contrasté.

Fièvre spéculative sur Ubisoft

Le discret champion français des services d'inspection et de certification Bureau Veritas s'est retrouvé pour une fois en haut de l'affiche, regagnant près de 4,6% après avoir fait part d'une accélération de sa croissance organique au cours des trois premiers mois de 2022. Le dynamisme d'Ipsos (+4,51%) au cours de la période a été aussi apprécié, tandis que Boiron a bondi de 4,41% après avoir affiché un rebond (de près de 60%) de ses ventes par rapport à un premier trimestre 2021 qui s'était avéré particulièrement déprimé.

Holcim -le groupe helvète qui avait avalé Lafarge- a grimpé de près de 4% au vu d'un relèvement de son objectif 2022 dans la foulée d'un premier trimestre record.

L'action Casino a fini la semaine en hausse de 2,24% malgré un repli organique pour la plupart des enseignes au premier trimestre.

Figeac Aéro (+5%) ou Groupe Crit (+2,74%) ont aussi reçu un satisfecit après leurs publications respectives.

Dans le reste de l'actualité, Ubisoft a terminé la semaine sur un rebond de 11,20% sans actualité apparente. L'éditeur de jeux vidéos, reste considéré par les analystes comme une cible privilégiée dans un secteur en pleine consolidation.

Mauvais tirage pour FDJ

Dans l'autre sens, la déception a été particulièrement forte pour Kering (-4,32%) alors que la croissance de sa marque phare Gucci a encore plus ralenti que ne l'attendaient les analystes. EssilorLuxottica a cédé 2,62% alors que la direction s'est montrée implicitement prudente sur les perspectives de l'exercice en s'abstenant toujours d'objectifs chiffrés.

En hausse sur une grande partie de la séance, Renault s'est retourné à la baisse à moins d'une heure de la clôture. L'action a finalement perdu 1,34%. Le groupe a fait état d'un repli de ses ventes trimestrielles, en partie causé par la chute de 34% en Russie et les effets de la pénurie de semi-conducteurs. Le constructeur entretient l'idée d'une éventuelle cotation de son pôle électrique.

Vedette boursière de ce début d'année avec plus de 40% de hausse, les investisseurs découvrant l'intérêt de ses technologies pour le stockage et le transport du gaz naturel liquéfié à l'heure de la recherche de la souveraineté (ou tout du moins d'une moindre dépendance) énergétique, GTT a décroché de 4,24% après l'annonce de son chiffre d'affaires trimestriel.

FDJ a finalement lâché plus de 5%, malgré un bon début d'année et la confirmation de ses objectifs 2022, tant en termes de croissance d'activité que de taux de marge.

Le mouvement de correction touchait également les tarifs pétroliers, entraînant le Brent en repli de 2,31% à 106,32 dollars (102,20 dollars pour le WTI, -1,53%) en fin de journée. À ce niveau, les cours affichent encore une copieuse hausse sur un an glissant...

Le caractère inflexible des dernières déclarations de Jay Powell favorisait le billet vert au dépens notamment de l'euro, qui trébuchait de 0,47% à 1,0786 dollar.

Sabrina Sadgui

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