(BFM Bourse) - L'indice parisien recule ce vendredi, pénalisé par un mélange d'éléments inquiétants.
La Bourse de Paris prend à son tour (un peu) peur. Après avoir terminé de peu dans le vert la veille, le CAC 40 est rattrapé par les craintes qui plombent les marchés mondiaux, reculant de 0,5% à 7.943,0,3 points à la mi-séance.
L'indice parisien est lesté par plusieurs éléments, à savoir les valorisations jugées tendues dans la tech américaine et des inquiétudes sur la dette japonaise en raison notamment du plan de relance économique de la Première ministre japonaise Sannae Takaichi.
À ces inquiétudes se superposent des anticipations moindres de baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed).
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Thales et Schneider Electric reculent
"Alors que les marchés étaient convaincus que la Fed continuerait à aligner les baisses de taux par rapport à l’évolution du marché du travail, de nombreux membres de la Fed ont rappelé l’importance du mandat concernant l’inflation. Faisant également écho aux propos de Jerome Powell lors de la dernière conférence de presse en octobre qui avait indiqué qu’une baisse de taux en décembre n’était pas garantie…", explique Alexandre Baradez, chef de l'analyse de marché chez IG France.
Du coté des valeurs, Thales perd 2,5%, affecté comme l'ensemble des titres de défense européens par les propos du président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Ce dernier a déclaré être prêt à effectuer un "travail constructif, honnête et rapide" au sujet d'un plan de paix proposé par les États-Unis.
Legrand (-2,1%) et Schneider Electric (-2%), deux valeurs exposées à la thématique de l'IA, baissent nettement.
Hors CAC 40, Ubisoft prend 10,6% après avoir enfin livré des comptes semestriels marqués par des revenus supérieurs aux attentes. Mais cette publication est accompagnée d'un incident comptable, les auditeurs aux comptes ayant demandé des retraitements qui ont abouti à un bris de "covenant", c'est-à-dire les engagements de la société en termes de ratio d'endettement.
Sur les autres marchés, l'euro recule de 0,1% face au dollar à 1,15 dollar. Les discussions quant à un potentiel accord de paix en Ukraine pénalisent le pétrole. Le contrat de janvier sur le Brent de mer du Nord perd 1,6% à 62,34 dollars le baril tandis que celui de même échéance sur le WTI coté à New York recule de 2% à 57,83 dollars le baril.