(BFM Bourse) - Le CAC 40 avait terminé l'année 2020 à 5.551 points, il boucle 2021 nettement au-dessus des 7.000 points, un jalon qu'il n'avait jamais franchi auparavant. Encore aidé par le soutien sans faille des banques centrales, le marché tricolore a également pu compter sur la robustesse des résultats de ses fleurons.
À marquer d'une pierre blanche. Le millésime 2021 restera à coup sûr dans les annales boursières, comme l'année au cours de laquelle le marché parisien aura fait tomber ses records vieux de plus de 20 ans. C'était début novembre, dans le sillage d'une solide saison de résultats trimestriels ayant alimenté l'enthousiasme des investisseurs quant à la vigueur de la reprise économique. Si le CAC 40 a depuis connu des remous avec notamment l'apparition du variant omicron fin novembre, le baromètre de la cote tricolore termine l'année encore plus haut, proche de son nouveau pic absolu atteint ce mercredi à plus de 7.200 points.
Bouclée légèrement dans le rouge (-0,28% à 7.153,03 points) dans un marché déserté (840 millions d'euros échangés), l'ultime (demi-)séance de l'année 2021 ce vendredi n'entache que marginalement la convaincante performance annuelle du CAC (+28,85%). L'indice vedette signe ainsi sa 6e plus forte hausse annuelle depuis sa création et sa meilleure depuis 1999.
Le CAC 40 surperforme les principaux indices mondiaux
Suffisamment rare pour le souligner: le CAC surperforme ainsi tous les grands indices boursiers mondiaux, du Dax (désormais) 40 allemand (+15,8%) au S&P 500 new-yorkais (+27,2%), qui a pourtant enregistré mercredi son 70e record historique en clôture en 2021."Nous avons eu raison de garder une forme d'optimisme cette année sur les marchés", estime Nicolas Budin, responsable de la gestion actions chez Myria AM. La reprise a de fait été au rendez-vous en 2021, en témoignent les résultats d'entreprises meilleurs qu'attendu. Les marchés ont par ailleurs bénéficié du biais très accommodant des gouvernements et des banques centrales. Pour tenter d'endiguer une inflation galopante, ces dernières -Fed en tête- ont toutefois récemment changé leur fusil d'épaule, ouvrant la voie à plusieurs hausses de taux en 2022.
Si la crise sanitaire n'est pas encore derrière nous, et même loin de là puisque le nombre de contaminations atteint de nouveaux records ces derniers jours en France, les craintes liées au variant omicron s'estompent alors que le nombre d'hospitalisations progresse proportionnellement bien moins vite. Rassurés quant à la dangerosité de cette nouvelle souche, les opérateurs abordent ainsi 2022 avec optimisme.