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Cac 40 : La Bourse de Paris préserve les 6000 points après les chiffres de l'inflation aux Etats-Unis

mercredi 13 juillet 2022 à 17h34
La Bourse de Paris préserve les 6000 points de justesse

(BFM Bourse) - Perdant près de 2% après l'annonce d'une nouvelle accélération de l'inflation aux Etats-Unis, la Bourse de Paris contient finalement ses pertes à 0,7% mercredi. L'aversion au risque est néanmoins bien présente alors que l'indice CPI américain du mois de juin accroît la pression sur la Réserve fédérale des Etats-Unis pour poursuivre un durcissement monétaire à marche forcée.

Au prix d'un dernier effort, l'indice vedette parisien est parvenu à sauver les 6000 points et limite sa perte du jour à 0,73%. Pourtant, la physionomie du marché parisien était bien différente à 14h30, heure de l'annonce du tant attendu (et redouté) l'indice des prix à la consommation du mois de juin aux Etats-Unis. Vers 14h50, vingt minutes après la publication du CPI, le CAC 40 flanchait de -1,73% à 5.939,36 points, tandis que l'euro se rapprochait à nouveau de la parité avec le billet vert.

En moyenne, les anticipations des économistes situaient à +8,8% sur un an le rythme de hausse des prix à la consommation (CPI) en juin, c'est-à-dire 1,1% de progression depuis le mois précédent. Mais une nouvelle fois, la situation telle qu'analysée par le Bureau of Labor Statistics se révèle plus préoccupante que prévu puisque la différence d'un mois sur l'autre ressort à +1,3%, soit un taux d'inflation sur douze mois de 9,1%, le rythme le plus élevé depuis novembre 1981. L'inflation "core" (hors alimentation et énergie, dont les prix sont plus volatils) est estimée à 5,9%, au-delà des 5,7% attendus. En répercussion, les indices américains ont également accusé le coup, le Dow Jones cédait 0,73% à 30.756,05 points et le S&P 0,6% à 3.796,58 points à la clôture des Bourses européennes.

Entre une inflation élevée, une récession imminente et l'invasion russe en Ukraine, les marchés boursiers et obligataires ont particulièrement souffert au cours du premier semestre 2022. "Nous ne nous attendons pas à un retournement de situation à court terme, tant que l'on ne saura pas clairement quand le cycle d'inflation et de hausse des taux prendra fin", déclare Stefan Kreuzkamp, directeur des investissements chez DWS. "La croissance devrait rester sous pression. Cela aura des répercussions sur l'évolution des bénéfices des entreprises", indique-t-il, tandis que DWS révise de 5 à 10% à la baisse ses objectifs sur les principaux indices boursiers.

Outre ce rendez-vous avec l'inflation américaine, les opérateurs prendront connaissance cette semaine des premières publications de résultats pour la période close fin juin. À Paris quelques entreprises ont déjà ouvert le bal. Bonduelle a fortement déçu mardi en prévenant que ses objectifs pour 2021-2022 (exercice clos fin juin) ne seraient pas atteints, vu les premières remontées de ses équipes financières sur la teneur du quatrième trimestre plombé notamment par une inflation inédite. Le titre cède 0,9% au lendemain d'une lourde chute de 9,6%;

Semestre record pour Esker

Ce mercredi, les résultats rapportés apparaissent plus encourageants. Ateme limitait ses gains à 1,10% en dévoilant 38% de croissance au premier semestre, avec un niveau de revenu mensuel récurrent qui atteint désormais la barre de 2 millions d'euros, le spécialiste des équipements et logiciels de compression vidéo pour les médias et plateformes numériques rappelant que la deuxième moitié de l'année est encore plus contributive. Précédemment appelé Mecelec, Altheora (+3,7%) se réjouit d'une progression de 14% de ses revenus semestriels, tandis que son carnet de commandes s'est étoffé à 9,8 millions d'euros.

Esker a fait état d'un nouveau trimestre et semestre record (39,8 millions d'euros pour les trois derniers mois en hausse de 19% sur un an, soit 76,3 millions sur le semestre avec une progression au même rythme). Le spécialiste de la dématérialisation des documents a aussi enregistré le meilleur trimestre de son histoire, mais l'action Esker termine à l'équilibre à 133,80 euros après un début de séance en vive hausse.

Le promoteur Kaufman & Broad cède pour sa part 2,3% alors que l'entreprise prévient qu'il pourrait être amené à réviser ses perspectives annuelles en fonction de la décision du Conseil d'Etat sur le programme de réhabilitation de la gare d'Austerlitz mais également de l'évolution de la conjoncture économique.

Dans le reste de l'actualité micro-économique, Waga Energy progressait de 4,5% à l'annonce d'un projet retenu par Séché Environnement pour produire du méthane à partir du gaz de fermentation des déchets d'un site de traitement situé à Sainte-Marie-Kerque dans le Pas-de-Calais.

GL Events s'adjugeait 4,3%, recherché ce mercredi alors que le groupe lyonnais a été choisi par le conseil métropolitain orléanais pour gérer six sites événementiels à d'Orléans, dont le fameux CO'Met.

Par ailleurs, EDF a demandé sa suspension de cotation, dans l'attente de la publication par l'Etat d’un communiqué (au plus tard le 19 juillet), alors que le gouvernement a annoncé vouloir reprendre le contrôle de 100% du capital du groupe (contre 84% actuellement).

De son côté, l'euro glissait de nouveau en direction de la parité avant de repartir à la hausse à 1,0077 dollar (+0,5%). Les tarifs pétroliers restent sous les 100 dollars à 99,29 dollars sur le Brent et 95,39 sur le WTI.

Sabrina Sadgui - ©2025 BFM Bourse
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