(BFM Bourse) - Dans un marché peu animé en ce jeudi 11 novembre, ouvert aux échanges sur Euronext Paris, l'indice CAC 40 a signé un gain de 0,2% jeudi. ArcelorMittal s'est distingué après sa publication trimestrielle, tandis que Renault décalait à la baisse du fait de la vente en bloc de la participation de Nissan à son capital.
Le calendrier des jours de fermeture d'Euronext ne correspond pas toujours à celui des jours fériés légaux: plusieurs ne sont pas observés par la Bourse pas observés (alors qu'à l'inverse le marché ferme le vendredi précédant le lundi de Pâques, qui n'est pas officiellement férié). Un coup d'œil à notre calendrier rappelle que le 11 novembre faisait bien partie des journées ouvertes aux échanges. Mais, en pratique, l'actualité a tourné au ralenti ce jeudi, et le volume d'échanges s'est contracté à moins de 3 milliards d'euros . L'indice phare tricolore n'en a pas moins conservé pendant la plus grande partie de la journée une orientation positive, et accroché un énième record en clôture à 7059.55 points (+0,20%).
Outre-Atlantique, où le 11 novembre est consacré à la reconnaissance des anciens combattants (jour férié fédéral mais là aussi marché ouvert), les principaux indices ont connu un relatif coup de mou à l'ouverture, mais revenaient dans le vert à +0,3% pour le S&P 500 et +0,85% pour le Nasdaq Composite au moment de la clôture en Europe. Seul le Dow Jones restait légèrement en arrière, essentiellement à cause du repli de plus de 6% du cours de Disney, au vu d'un ralentissement encore plus marqué que prévu du nombre de nouveaux abonnés à son service Disney+. Deux ans tout juste après son lancement, le service de vidéo à la demande du géant du divertissement compte tout de même 118,1 millions d'abonnés, mais le groupe peine actuellement à produire suffisamment de contenus originaux pour tenir sa promesse (de nouveaux contenus chaque semaine pour ses principales franchises d'ici à l'été prochain) ce qui tempère un peu l'intérêt des abonnés.
Parmi les rares publications du jour à Paris, celle d'ArcelorMittal a permis au titre de se hisser en tête du CAC 40 (+3,7%). Le sidérurgiste a dévoilé un bénéfice net de 4,62 milliards au troisième trimestre, contre une perte nette de 260 millions de dollars un an plus tôt, tandis que sa dette nette a diminué à 3,9 milliards de dollars (au plus bas depuis la création du groupe par la fusion d'Arcelor et de Mittal), à comparer à 5 milliards de dollars à la fin du premier semestre. Sans actualité particulière, Eurofins Scientific a repris 3,6%, revenant presque à l'équilibre sur un mois.
Engie a pour sa part avancé de 2,3% après l'annonce du rachat, en consortium avec un partenaire financier, Crédit Agricole, d'Eolia Renovables, l'un des plus grands producteurs d'énergie renouvelable en Espagne.
Inversement Alstom a subi de fortes prises de bénéfices, retombant de 6,1% au lendemain d'une envolée de 9,75% et Renault (-4%) a mécaniquement subi la pression de la revente en bloc de la totalité de la participation de Daimler, soit 3,1% du capital.
Sur le marché des changes, l'euro restait sous pression à 1,1467 dollar (-0,13%) en fin de journée, à un plus bas depuis l'été 2020.
Au chapitre énergétique, les cours pétroliers repartaient légèrement de l'avant à 82,68 dollars le baril de Brent (+0,05%), et un peu plus vivement pour le WTI à 81,52 dollars (+0,22%).