(BFM Bourse) - La Bourse de Paris débute la semaine en nette hausse, rassérénée par un assouplissement ce week-end, certes provisoire, de la position de l'administration américaine sur les produits tech.
Un rebond pour commencer la semaine? La Bourse de Paris veut y croire après avoir perdu plus de 2,3% la semaine précédente. L'indice phare de la Bourse de Paris a en tout cas ouvert en hausse ce lundi 14 avril, prenant 2,04% à 7.249,68 points.
Ce début de semaine haussier sur la place parisienne est à mettre en perspective avec un nouveau revirement de Donald Trump sur les droits de douane. L'administration américaine a décidé ce week-end d'exempter les smartphones, ordinateurs et autres produits électroniques des taxes douanières massives de 145% imposées à la Chine, la semaine passée. Ils sont désormais taxés au taux de 20%.
Les Bourses asiatiques ont elles aussi rebondi après les annonces du week-end. Le Nikkei 225 de la Bourse de Tokyo a repris près de 1,6%, quand le Kopsi à Séoul s'est adjugé 0,95% à la clôture de ce lundi.
"Temporaire"
Le dirigeant américain a cependant insisté sur le caractère "temporaire" des exemptions. Ces produits technologiques feront aussi l'objet de droits de douane séparés et le secrétaire américain au Commerce Howard Lutnick a précisé qu'ils seraient mis en place dans environ un mois.
Donald Trump aussi prévenu qu'il annoncerait aussi "dans la semaine" des nouvelles mesures douanières sur les semi-conducteurs importés aux États-Unis.
"PERSONNE n'est tiré d'affaire (...), surtout pas la Chine qui, de loin, nous traite le plus mal", a prévenu Donald Trump sur sa plateforme social Truth.
Le Japon espère de son côté trouver une résolution rapide sur le volet douanier. Le ministre chargé de la Revitalisation économique, Ryosei Akazawa a signalé avant son départ cette semaine à Washington que les bénéfices des entreprises nippones étaient en baisse "jour après jour".
"Certains droits de douane étant déjà en application, les bénéfices des entreprises japonaises diminuent jour après jour", a-t-il affirmé devant le Parlement japonais.