(BFM Bourse) - La Bourse de Paris peine à avancer ce lundi 30 juin à la mi-séance, en attente de plusieurs rendez-vous, notamment le rapport sur l'emploi américain, qui sera publié jeudi.
La Bourse de Paris continue de stagner à des altitudes bien peu élevées. Ce lundi 30 juin, son indice phare, le CAC 40 cède 0,1% à 7.687,04 points à la mi-séance, bien loin de son record absolu (8.259,19 points en séance, en mai 2024).
De l'autre côté de l'Atlantique, les marchés américains ont rebattu leurs records. Le S&P 500 a ainsi inscrit un nouveau plus haut historique vendredi.
"Le marché finit le premier semestre avec beaucoup d’optimisme avec des actions à des nouveaux plus hauts historiques. En fin de semaine dernière, le S&P 500 a dépassé ses points hauts de février et les actions du reste du monde sont repassées au-dessus de leur niveau d’avant la guerre au Moyen-Orient (en dollars)", constate Xavier Chapard, stratégiste chez LBPAM.
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L'auto à la peine
"Cela reflète l’idée que malgré tous les chocs du premier semestre, tout finit toujours bien: la guerre commerciale a désescaladé, les taux longs se sont détendus après les craintes budgétaires, la guerre au Moyen-Orient n’a duré que douze jours, les États-Unis ont retiré la taxe sur les investissements étrangers (section 899)", développe l'économiste.
Les investisseurs restent toutefois prudents avant la publication de plusieurs indicateurs importants cette semaine, notamment le rapport sur l'emploi, qui sera publié jeudi. Des indicateurs d'activité avancés (ISM, PMI) seront également publiés cette semaine.
Du coté des valeurs, L'Oréal prend 2,6% et signe la plus forte hausse du CAC 40. Les groupes automobiles Renault (-2,2%) et Stellantis (-2%) évoluent en queue de peloton, suivis des banques. Société Générale perd 1,7% et BNP Paribas recule de 1,3%.
Sur les autres marchés, l'euro est stable face au dollar à 1,1723 dollar. Le pétrole est atone. Le contrat de septembre sur le Brent de mer du Nord recule de 0,2% à 66,69 dollars le baril tandis que celui d'août sur le WTI coté à New York cède 0,35% à 65,26 dollars le baril.