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Vinci : Pour Royal Bank of Canada, les actions Vinci et Eiffage peuvent grimper de plus de 25%

mardi 12 novembre 2024 à 11h14
RBC voit l'action Vinci prendre près de 30%

(BFM Bourse) - La banque canadienne a repris mardi la couverture des actions des groupes français d'infrastructures, à savoir Vinci, Eiffage et Getlink. Royal Bank of Canada estime que les titres Vinci et Eiffage évoluent à des niveaux de décote trop importants.

Les actions Vinci et Eiffage sont trop bon marché pour être ignorées. C'est, en résumé, le message envoyé par Royal Bank of Canada ce mardi.

La banque canadienne a repris la couverture des opérateurs d'infrastructures en Europe, à savoir les groupes de BTP et de concessions Vinci et Eiffage, l'exploitant du tunnel sous la Manche Getlink et le groupe espagnol Ferrovial.

Royal Bank of Canada a décidé de conseiller à "surperformance", équivalent d'acheter dans sa terminologie, les actions Vinci et Eiffage, avec des objectifs de cours respectifs de 130 euros et de 125 euros. Ce qui accorde des potentiels respectifs d'environ 30% et 48% par rapport à la clôture de lundi.

À la Bourse de Paris ce mardi, le titre Vinci gagne 0,15% tandis qu'Eiffage prend 0,02% vers 10h50, les deux actions résistant un peu à la morosité ambiante, puisqu'au même moment le CAC 40 abandonne 1%.

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Des craintes politiques trop élevées

Tant pour Eiffage que pour Vinci, Royal Bank of Canada juge que le risque politique a été "excessivement" intégré dans les cours par le marché, avec peut-être même un risque de nationalisation. Vinci et Eiffage s'échangent respectivement moins de sept fois et cinq fois leur résultat brut d'exploitation attendu en 2025, contre près de 15 fois pour Getlink et plus de 20 fois pour Ferrovial. Et une moyenne de 14,5 fois pour les exploitants d'infrastructures de transport dans des pays développés.

"Le risque perçu de nationalisation peut encore peser sur les actions. Le Rassemblement national a favorisé la nationalisation des autoroutes dans le passé (parmi d'autres politiques économiques radicales sur lesquelles le parti a progressivement fait marche arrière)", souligne Royal Bank of Canada.

Mais "nous considérons que la nationalisation est peu probable étant donné la charge budgétaire élevée que représente la nationalisation des autoroutes françaises, et étant donné que les concessions arrivent de toute façon à expiration en 2031-2036. Nous pensons que le risque que la nationalisation se traduise par l'expropriation des autoroutes françaises est encore plus faible", relativise la banque canadienne.

Au-delà-de cet aspect commun aux deux actions, Royal Bank of Canada estime que Vinci devrait bénéficier d'une bonne tendance dans le trafic de ses autoroutes françaises l'an prochain, grâce à une base de comparaison favorable. Son activité sera également soutenu par la poursuite de la reprise dans ses aéroports, dans la mesure où les trafics passagers se situent encore 12% en-dessous de leur tendance pré-Covid-19 dans les aéroports européens.

Dans les transports toujours, la banque canadienne juge que l'extension de l'aéroport de Gatwick, à Londres, constituera un "potentiel catalyseur pour l'action Vinci".

Eiffage porté par son activité "énergies"

"Nous estimons que les projets d'expansion de Gatwick par la mise en service de sa piste d'atterrissage supplémentaire sont relativement bien placés compte tenu de la nécessité d'agrandir l'aéroport de Londres et de la volonté du nouveau gouvernement britannique de se ranger du côté des 'constructeurs et non des bloqueurs' pour tenter de stimuler la croissance économique", écrit la banque.

Royal Bank of Canada souligne aussi l'amélioration de la qualité de sa division "contracting" (construction, travaux de chaussée, énergies). Son activité "énergies" bénéficie notamment de perspectives de croissance "robustes", fait-elle valoir.

Pour ce qui est d'Eiffage, Royal Bank of Canada souligne aussi que son plus important actif APRR (Autoroutes Paris-Rhin-Rhône) bénéficiera d'une base de comparaison clémente l'an prochain. De même, Royal Bank of Canada fait valoir que la société bénéficie d'une croissance élevée dans sa branche énergies, avec une progression des revenus de 15% attendue en 2024, et de marges plus élevées que dans l'ensemble des activités de "travaux". Par ailleurs, le carnet de commandes de cette division, à 28,4 milliards d'euros au premier semestre, offre une visibilité à un niveau "inédit", remarque la banque canadienne.

Quant à Getlink, Royal Bank of Canada a un conseil à "performance sectorielle", équivalent de "neutre". La banque juge que le potentiel de l'action est limitée même si elle reconnaît que les volumes de camions de marchandises transitant par le tunnel transmanche pourraient s'améliorer maintenant que le Labour de Keir Starmer est à la tête du gouvernement britannique.

Julien Marion - ©2025 BFM Bourse
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