(BFM Bourse) - Daniel Bouton, le président de la Société Générale, a beau avoir renoncé à ses stock-options, celles-ci continuent de défrayer la chronique dans le milieu politique. Dans les colonnes des Echos, Xavier Bertrand, stigmatise en effet le comportement de « quelques patrons » qui agissent selon lui comme des « seigneurs de la finance ». Mais la présence même de Daniel Bouton à la tête de la banque semble indisposer le secrétaire général de l'UMP.
« Que M. Bouton, qui est toujours là d'ailleurs, touche des stock-options sur la base d'indicateurs de performance ne manque pas de surprendre au vu du contexte », déclare en effet Xavier Bertrand au quotidien financier. Face à une situation « légale mais pas morale », il estime qu'il faut changer la loi.
Au-delà de la question des stock-options, celle du maintien de Daniel Bouton à la tête de la Société Générale semble toujours susciter la désapprobation du pouvoir. Une situation qui date de la « fraude Kerviel » début 2008, qui avait coûté 4,9 milliards d'euros à la banque, à la suite de laquelle Nicolas Sarkozy avait jugé qu'il n'était « pas normal » que « le président d'une entreprise [qui] connaît un sinistre de cette ampleur […] n'en tire pas les conclusions ».
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