(BFM Bourse) - Pour bon nombre d'investisseurs, l'absence de nouvelles sur les contacts supposés avec l'italien UniCredito n'ôte pas au titre Société Générale son aspect spéculatif. Bien orientée, l'action de la banque dirigée par Daniel Bouton se maintient jeudi au dessus des 152 euros. Elle affiche un gain de plus de 5% depuis le début de la semaine grâce aux derniers rebondissements sur le dossier ABN Amro.
A ce sujet, un analyste parisien contacté par Tradingsat.com estime qu'"à partir du moment où une banque de la taille d'ABN Amro est l'objet d'offres concurrentes extrêmement généreuses, le marché rebalaye le secteur pour identifier la prochaine cible potentielle".
L'analyste estime que "la Société Générale figure dès lors à l'évidence parmi les favorites", sachant que cela fait deux ans qu'un rapprochement de la banque de la Défense avec l'italien UniCredito est évoqué par la communauté financière.
Le déclenchement des hostilités par certains fonds activistes joue également un rôle. "Il y a une confiance du marché dans le génie de certains hedge funds, en l'occurence TCI, pour extérioriser les valeurs cachées" considère l'analyste. Selon lui, la pression actionariale joue ainsi le rôle d'accélérateur de processus de fusions qui s'envisageaient plutôt dans une optique de moyen terme.
Quant aux rumeurs de marché, récemment ressurgies, d'un intérêt de BNP Paribas pour Société Générale, l'analyste n'exclut rien. "Parmi les scénarios possibles, le marché pense probablement que la BNP se positionnerait comme chevalier blanc en cas d'offre hostile sur la Société Générale". De son point de vue, un rapprochement entre les deux banques françaises ne serait cependant pas idéal dans une logique européenne.
Recevez toutes les infos sur SOCIETE GENERALE en temps réel :
Par « push » sur votre mobile grâce à l’application BFM Bourse
Par email