(BFM Bourse) - Alors qu'elles se maintenaient tant bien que mal à l'équilibre depuis les premiers échanges mardi matin, les valeurs bancaires ont brusquement basculé dans le rouge en milieu d'après-midi, entraînant le marché parisien à la baisse. A quelques minutes de la clôture, Societé Générale (-4.4% à 119.2 euros), BNP Paribas (-3.9% à 77.8 euros) et Crédit Agricole (-2.9%) forment le trio de tête des plus fortes baisses du Cac 40. Un peu plus loin, Dexia abandonne 2.2% à 19.5 euros.
Les valeurs bancaires françaises imitent leurs homologues américaines, qui évoluent sous forte pression à Wall Street depuis l'ouverture. Goldman Sachs chute notamment de 3.6% après avoir annoncé hier l'injection de 3 Milliards de dollars dans son fonds Global Equity Opportunities, secoué par les récentes turbulences sur les marchés. En outre, Goldman Sachs a laissé entendre que les difficultés de son fonds étaient loin d'être une exception dans le secteur.
En Europe, la banque suisse UBS a publié ce matin des résultats trimestriels records, pourtant sanctionnés par une chute de plus de 3% de son action à la Bourse de Zurich. Marcel Rohner, directeur général d'UBS, a semé le doute dans la tête des investisseurs en expliquant que la volatilité élevée des marchés rendait plus difficile que de coutume de formuler des prévisions.
Dans le contexte actuel, « les valeurs les plus fragiles demeurent les bancaires », déclarait hier Sebastien Korchia, de chez Meeschaert, contacté par Tradingsat.com, « même si leur exposition au subprime est sûrement limitée et que les récents résultats semestriels ont montré que les performances étaient là ». Le gérant estime que les investisseurs peuvent être tentés de réduire leur exposition sur ce secteur après quatre années de surperformance.
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