(BFM Bourse) - UniCredit et Capitalia vont constituer la sixième banque mondiale une fois réalisée la fusion annoncée dimanche. Pour Cesare Geronzi, le président de Capitalia, cité par Les Echos, "la croissance à l'étranger ne sera pas ralentie" par cette opération. Quant à l'administrateur délégué, Alessandro Profumo, il a de son côté déclaré au quotidien économique "Il Sole" que, pour la Société Générale, "il ne faut jamais dire jamais".
Dans le contexte actuel de grandes manœuvres au sein secteur financier européen, la Société Générale continue bien de faire figure de cible. L'italien, UniCredit avec lequel des contacts amicaux ont été noués, reste considéré comme le favori pour une fusion avec la banque de la Défense. Mais ce possible mariage, qualifié de "solution intelligente" par Daniel Bouton, est de fait remis à plus tard par l'opération UniCredit-Capitalia.
En attendant, la Société Générale pourrait devoir se lancer elle-même dans des opérations de croissance externe afin de résoudre son problème de taille. Selon un analyste de Raymond James interrogé par l'Agefi, la Société Générale risque en effet de se trouver "bridée à terme par la taille de ses fonds propres", même si "il n'y a pas d'urgence". Commerzbank ou Dexia figurent ainsi parmi les proies potentielles fréquemment citées par les spécialistes, sur lesquelles Société Générale serait susceptible de jeter son dévolu.
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