PARIS (Reuters) - Le président de la Société générale, Daniel Bouton, déclare dans un entretien que sa démission "n'est plus sur la table", en dépit de la fraude présumée d'un trader qui s'est traduite par une perte de trading de 4,9 milliard d'euros pour la banque.
"J'ai proposé ma démission par deux fois. Le conseil d'administration l'a refusée par deux fois. On ne va pas continuer comme cela éternellement. Ma démission n'est plus sur la table", déclare-t-il dans un entretien publié lundi dans le quotidien Les Echos.
"Je reste, je pilote, je conduis. Il ne doit y avoir aucun doute là-dessus", ajoute-t-il.
Prié de dire s'il est prêt à examiner des propositions de rapprochement amical, il répond :
"Je ne commente pas la probabilité d'une offre hostile, je ne commente pas plus la probabilité d'un rapprochement amical avec une banque étrangère, avec une banque française ou avec une banque publique. Je n'ai pas à alimenter la spéculation, aujourd'hui pas plus qu'hier", déclare Daniel Bouton.
Le président de la SocGen a ajouté que les "road show" qu'il a faits aux Etats-Unis et en Europe, le rendent "confiant" dans le succès de l'augmentation de capital de 5,5 milliards d'euros qui vient d'être lancée pour restaurer les fonds propres de la banque. Le résultat de l'opération sera connu le 11 mars.
Jean-Michel Bélot
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