(BFM Bourse) - Après la résurgence hier des craintes sur les banques, le secteur reste sous pression mercredi. Crédit Agricole (-4,2% à 10,2 euros), Société Générale (-3% à 41,4 euros) et Dexia (-2,8% à 3,15 euros) sont les trois plus fortes baisses du CAC 40. Et BNP Paribas (-1,7% à 51,8 euros) n'est pas loin.
Le Wall Street Journal a semé le trouble hier en révélant que les « stress-tests » européens avaient sous-estimé la détention par certaines banques d'obligations d'Etat risquées. Plusieurs établissements, dont Crédit Agricole et Barclays selon le journal, auraient minimisé les sommes en jeu.
Par ailleurs, tandis que le Comité de Bâle se réunissait pour définir ses recommandations sur de nouvelles normes de fonds propres dans le cadre du dispositif dit de "Bâle III", des informations du journal allemand Die Zeit ont circulé selon lesquelles les futurs ratios pourraient s'avérer plus contraignants que prévu. Selon le quotidien, le Comité pourrait fixer le taux minimal de capital Tier 1 à 6%, auquel s'ajouterait un matelas de précaution de 3% et au autre matelas, « anti-cyclique », de 3% également.
Pas de panique cependant. « Le retard dans la mise en œuvre (jusqu'en 2018) [des nouvelles règles] fera plus que compenser la sévérité un peu plus grande des ratios » estime Credit Suisse. Compte tenu du calendrier, le broker estime que « le secteur [bancaire] reste dans une voie où la réglementation est peu susceptible de constituer un obstacle à sa politique de gestion du capital ».
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