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SOCIETE GENERALE

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Societe generale : Lagarde hausse encore le ton contre la société générale

dimanche 22 mars 2009 à 12h16
BFM Bourse

PARIS (Reuters) - Après Nicolas Sarkozy, Christine Lagarde a encore haussé le ton dimanche contre les dirigeants de la Société générale, à qui elle a demandé de renoncer à l'attribution de stock-options.

Plus globalement, la ministre de l'Economie, invitée du Grand Rendez-Vous Europe 1-Le Parisien, s'est interrogée sur la "pertinence" des stock-options, un mode de rémunération qui comporte "des tas de faiblesses", envisageant une loi pour les encadrer.

Vendredi, devant le tollé, la Société générale a annoncé que ses quatre dirigeants ayant bénéficié de stock-options ne les lèveraient pas tant que la banque bénéficierait d'un appui financier de l'Etat.

"J'espère vivement que les dirigeants de la Société générale auront le sens de l'intérêt général pour aller plus loin. En tout cas, moi, je ne m'en contente pas", a déclaré Christine Lagarde. "Il serait grand temps que Société générale rime un peu plus avec intérêt général".

Avec la direction de la banque française, les stock-options, "c'est un dossier sur lequel nous n'avons pas débouché", a-t-elle déploré.

"J'avais demandé aux dirigeants de la Société générale de prendre des décisions, c'est-à-dire de renoncer à l'exercice (...) Ce que je demande, c'est la renonciation à l'attribution. Dans l'état actuel des choses, je pense que ce serait un geste responsable", a-t-elle souligné.

Frappée en 2008 par l'un des plus grands scandales de trading de l'histoire, la Société générale a reçu 1,7 milliard d'euros de l'Etat en décembre dernier.

"Les bonus, les stock-options, les rémunérations exceptionnelles, ce n'est pas admissible quand il y a des aides publiques", a tonné Nicolas Sarkozy vendredi. Un tel dispositif pour un "mandataire social serait un scandale", a déclaré le chef de l'Etat, à Bruxelles.

Dimanche, la ministre de l'Economie s'est déclarée "personnellement assez favorable" que l'on mette le "dossier" des stock-options "sur la table".

Avec les partenaires sociaux, il faut que l'on "s'interroge sur la pertinence des stock-options, sur la pertinence, au contraire, des actions gratuites".

Il s'agit de vérifier si ce mode de rémunération est "efficace et moral". "S'il faut passer par la loi, nous passerons par la loi", a-t-elle prévenu, évoquant également la "voie fiscale".

Laure Bretton, édité par Jean-Philippe Lefief

Copyright (C) 2007-2009 Reuters

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