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SOCIETE GENERALE

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Societe generale : La défense de kerviel poursuit son offensive contre la socgen

lundi 4 août 2008 à 16h27
BFM Bourse

PARIS (Reuters) - Les avocats de Jérôme Kerviel ont poursuivi leur offensive contre la Société générale à la faveur d'une nouvelle audition, lundi, de l'ex-trader au pôle financier de Paris.

"Qu'on arrête de dire que c'est l'affaire Kerviel. C'est l'affaire Société générale", a déclaré l'un de ses avocats, Eric Dupond-Moretti, à l'arrivée de son client.

"Tant que la Société générale gagne du fric, tout va très bien. Mais quand la Société générale pense qu'elle va perdre de l'argent, Kerviel devient le responsable de tout", a-t-il ajouté.

"On est dans la logique du fric", a ajouté l'avocat en posant la question de savoir pourquoi deux responsables hiérarchiques de l'ex-trader avaient été licenciés s'il les avait "bernés." "Il est temps qu'on regarde de près ce qu'on raconte aux juges."

Me Dupond-Moretti a souligné que la défense n'excluait pas de porter plainte à la suite de la publication dans la presse, la semaine dernière, d'extraits d'un rapport de la brigade financière très critique envers Jérôme Kerviel.

L'ex-trader devait être entendu pendant une partie de l'après-midi par les deux juges en charge du dossier.

Ses quatre avocats actuels, Francis Tissot, Bernard Benaiem, Caroline Wassermann, et Eric Dupond-Moretti, ont annoncé la semaine dernière qu'ils demanderaient de nombreuses investigations pour éclaircir le rôle de la banque dans les opérations ayant conduit à une perte de 4,9 milliards d'euros.

"Jérôme Kerviel a le sentiment que tout n'a pas été dit. L'affaire Société générale n'a pas encore commencé", avait dit Bernard Benaiem, précisant que ses interrogations concernaient bien la banque et non seulement ses cadres.

"Il faut savoir s'il y a eu complaisance, ignorance fautive, complicité par fourniture d'instructions et de moyens", a-t-il insisté.

Les avocats pouvant demander des investigations aux juges d'instruction et faire appel en cas de refus, l'instruction devrait donc se prolonger durant des mois, voire des années. Les juges Renaud Van Ruymbeke et Françoise Desset envisageaient de terminer la procédure cet été.

Libéré le 18 mars dernier de prison après 38 jours de détention, Jérôme Kerviel est le seul mis en examen dans cette affaire pour "faux, abus de confiance" et intrusion informatique.

Il a reconnu lors de l'instruction avoir pris des engagements de 50 milliards d'euros, donc bien au-dessus des 125 millions d'euros théoriquement autorisés, tout en les dissimulant par des faux. Il a assuré que cette pratique était courante et que sa hiérarchie fermait les yeux.

Le 4 juillet, la Commission bancaire a infligé une amende de 4 millions d'euros à la Société générale pour défaut de contrôle, mais cet élément n'entraîne pas nécessairement des poursuites pénales.

La nouvelle équipe d'avocats insiste sur le fait que c'est la banque qui a provoqué la perte de 4,9 milliards d'euros en liquidant entre le 21 et 23 janvier, en plein "krach" boursier mondial, les engagements du trader.

Sudip Kar-Gupta et Gérard Bon, édité par Pascal Liétout

Copyright (C) 2007-2008 Reuters

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