(BFM Bourse) - Dans le contexte actuel de grandes manœuvres au sein secteur financier européen, la Société Générale continue de faire figure de cible potentielle. L'italien, UniCredit avec lequel des contacts amicaux ont été noués, reste considéré comme le favori pour une fusion avec la banque de la Défense. Mais ce possible mariage, qualifié de "solution intelligente" par Daniel Bouton, est de fait remis à plus tard par l'opération UniCredit-Capitalia.
Dans ce contexte, la Société Générale n'a pas l'intention de rester inactive et d'attendre passivement qu'un établissement bancaire européen ou américain manifeste son intérêt.
Le PDG de la banque de la Défense, Daniel Bouton, a en effet confié à deux banques d'affaires américaines, dont Morgan Stanley, l'étude de plusieurs scénarios de rapprochement avec BNP Paribas, y compris hostile, rapportent vendredi Les Echos.
Selon le journal, le projet, qui n'a jamais été formellement examiné par le comité exécutif, ne ferait pas l'unanimité au sein de la Société Générale. Les Echos ont cherché à interroger sur le sujet Daniel Bouton, qui n'a pas voulu commenter.
"Un rapprochement avec Société Générale ne figure pas à mon agenda" avait clairement affirmé le 9 mai dernier Baudouin Prot, Directeur Général de BNP Paribas.
Jusqu'à présent, parmi les scénarios possibles, le marché estimait que la BNP se positionnerait comme chevalier blanc en cas d'offre hostile sur la Société Générale". Du point de vue d'un analyste interrogé fin avril par Tradingsat.com, un rapprochement entre les deux banques françaises ne serait cependant pas idéal dans une logique européenne.
Recevez toutes les infos sur SOCIETE GENERALE en temps réel :
Par « push » sur votre mobile grâce à l’application TradingSat Bourse
Par email