PARIS (Reuters) - La Société générale a indiqué dimanche que le trader mis en cause dans la fraude qui lui a coûté 4,9 milliards d'euros avait reconnu avoir commis des irrégularités, notamment avoir créé des positions fictives pour un montant nominal de 50 milliards d'euros.
Dans une "note explicative" diffusée dimanche, la banque se déclare convaincue que l'ensemble des opérations fictives "avait bien été identifié dès le 20 janvier".
Elle ajoute que des "procédures de contrôle spécifique ont été mises en place afin de rendre inopérantes les techniques de contournement mises en place" par ce trader, Jérôme Kerviel, et que, au-delà, "des contrôles supplémentaires vont être lancés".
"Ce projet se verra doté de moyens humains importants et sera appuyé par des spécialistes externes des techniques de fraude. Il sera supervisé par le comité d'audit" du conseil d'administration, indique la Société générale.
Elle assure enfin que le débouclage des positions, opéré entre le 21 et le 23 janvier, s'est déroulé sur les marchés à terme conformément à la réglementation qui interdit à un investisseur de dépasser 10% des volumes traités sur un indice particulier.
Les positions frauduleuses accumulées l'avaient été sur les indices des valeurs vedettes de la zone euro (Eurostoxx) et des Bourses de Francfort (Dax) et Londres (FTSE).
Yann Le Guernigou
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