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Scor se : Le 1er semestre de scor dopé par converium et la fiscalité

mercredi 27 août 2008 à 12h12
BFM Bourse

par Yann Le Guernigou

PARIS (Reuters) - Scor fait état d'un bénéfice net en hausse pour le premier semestre grâce à l'intégration du suisse Converium, acquis l'été dernier, mais aussi à une performance opérationnelle solide qui lui a permis d'atténuer l'impact du recul de ses produits financiers du fait de l'environnement de marché difficile.

Le cinquième réassureur mondial a bénéficié en outre de l'activation d'impôts différés (64 millions, dont 20 millions sur le seul deuxième trimestre), qui expliquent pour une large part que sa performance d'ensemble ait dépassé les attentes.

Le résultat net s'est élevé à 225 millions d'euros pour les six premiers mois de 2008, en hausse de 24,3% à données courantes et de 5,1% en données pro forma.

Sur le seul deuxième trimestre, il s'est contracté à 102 millions d'euros, contre 105 millions pour la période comparable de 2007 (129 millions en pro forma), un montant qui inclut 29 millions d'euros de coûts d'intégration de Converium.

La Bourse de Paris a bien réagi à ces annonces, le titre Scor gagnant 1,55% vers 11h45 dans un marché en baisse (-1,22% pour le SBF 120). Avec un recul limité à 10,3% depuis le début de l'année, il surperforme largement l'indice DJ Stoxx de l'assurance européenne, en baisse de près de 25,5%, après avoir fait moins bien en 2007.

"Si l'on exclut l'effet fiscal, les résultats sont plutôt en ligne avec les attentes, voire légèrement au-dessus en ce qui concerne les produits financiers", déclare Benoît Valleaux, analyste chez Natixis Securities.

INTÉGRATION DE CONVERIUM EN BONNE VOIE

Il ajoute que les résultats affichés par Scor depuis le début de l'année "montrent que l'intégration de Converium se passe plutôt bien, qu'il n'y a pas de déperdition trop importante en matière de souscriptions, ce qui rassure le marché".

Le résultat opérationnel du semestre s'est élevé à 253 millions d'euros contre 255 millions un an plus tôt (313 millions en base pro forma).

Le ratio combiné de la réassurance dommages, qui mesure les coûts des sinistres et de l'exploitation rapportés aux primes encaissées, a diminué de 0,1 point (-3,2 points en pro forma), à 98,7% et ce malgré un impact de 42 millions d'euros dû à des catastrophes naturelles au deuxième trimestre, dont le séisme en Chine.

Quant à la marge d'exploitation de l'activité vie, elle a diminué de 0,1 point (0,5 point en pro forma) à 7,3%.

Les primes brutes émises ont atteint 2.748 millions d'euros sur le semestre, soit une baisse de 3,3% à données comparables qui reflète, selon Scor, une "politique de souscription rigoureuse, dont la réduction prévue de la contribution de coentreprises britanniques".

Les produits financiers se sont élevés à 334 millions d'euros, contre 449 millions (en base pro forma) un an plus tôt, traduisant une rentabilité des actifs investis de 3,4% (contre 4,4%).

EXPOSITION AUX CRÉDITS SUBPRIME LIMITÉE

Ceux-ci atteignaient 18,6 milliards d'euros à fin juin, contre 19,1 milliards fin 2007, une évolution due principalement aux taux de change.

L'impact de la déprime des marchés financiers a été de 65 millions d'euros, dont 51 millions au titre du portefeuille actions. Il a été atténué par des plus-values de 47 millions enregistrées principalement sur le portefeuille obligataire.

Le portefeuille du groupe accusait fin juin des moins-values latentes de 128 millions d'euros pour sa composante actions et de 181 millions pour sa composante obligataire.

Les capitaux propres étaient de 3.401 millions d'euros au 30 juin, contre 3.588 millions à la fin du premier trimestre, l'actif net comptable par action s'élevant à 18,92 euros (contre 19,84 euros).

Le président de Scor, Denis Kessler, a insisté au cours d'une conférence téléphonique sur la solidité financière du groupe, "qui dispose d'une capacité à faire face à l'ensemble de ses engagements".

Il a une nouvelle fois souligné que son exposition aux crédits immobiliers américains "subprime" était limitée (42 millions d'euros) et que celle aux rehausseurs de crédits était nulle.

Scor a enfin fait état d'une hausse de 22% des renouvellements de juillet, les derniers de l'année qui concernent 6% des primes de l'activité dommages, à 159 millions d'euros. Denis Kessler a indiqué que leurs conditions tarifaires "ont été plus favorables qu'anticipé, ce qui est une nouvelle rassurante".

Edité par Jean-Michel Bélot

Copyright (C) 2007-2008 Reuters

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