(BFM Bourse) - Face à la flambée des cours du pétrole, qui frôlent désormais les 100$ à New York sous le coup de la crise politique affectant plusieurs pays arabes, les analystes ne manquent pas d'imagination.
Si la corrélation entre les prix de l'or noir et les ventes de voitures (ou les actions liées au secteur automobile) est loin d'être évidente, Morgan Stanley estime qu'une envolée du baril à 146$ - qui correspond au pic de 2008 - pourrait avoir des conséquences négatives sur l'ensemble de la filière.
"Historiquement, une évolution graduelle des prix de l'essence a eu un impact sur le mix, alors que les fortes hausses comme celles observées durant les crises pétrolières des années 1970 ont touché à la fois le mix et le volume", rappelle Morgan Stanley.
Un tel scénario conduirait alors le broker à éviter des valeurs comme Michelin, PSA, Renault et Daimler. A l'inverse, les titres BMW, Valeo et Nokian pourraient "surperformer" selon la banque américaine.
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