(CercleFinance.com) - Perdue de vue le 16 juillet à Londres, la barre des 1.200 dollars se révèle depuis lors bien difficile à reconquérir. Lors du premier fixing londonien de la journée intervenu en fin de matinée, l'once de 31,10 grammes de métal jaune cotait 1.187 dollars (-0,38% et -4,5$ par rapport à hier après-midi) et 925,536 euros (-4,96E et -0,53%)
La parité de changes est, entre ces deux derniers fixings, passée de 1,2819 à 1,2830 tout en tombant pendant la nuit sous la barre des 1,2750. La tendance du dollar à se reprendre contre l'euro depuis que la barre des 1,30 a été dépassée, mardi, peut nuire au cours de l'or dont le billet vert reste la principale devise de négociation.
Mais ce n'est pas tout. Pas de neuf du côté du baromètre des investisseurs en or, l'ETF américain SPDR Gold Shares : après avoir atteint un record absolu de 1.320,44 tonnes les 29 et 30 juin, il était retombé mardi soir de 6,08 tonnes à 1.308,13 tonnes. Son niveau n'avait pas changé hier soir, mais la tendance est donc négative depuis la fin du mois dernier. L'été est habituellement une morte saison sur le marché de l'or.
D'un point de vue technique, les analystes de ScotiaMocatta ne pouvaient, hier soir après la clôture du marché au comptant, que déplorer un nouvel échec de l'once à reprendre les 1.200 dollars. La clôture est intervenue à 1.198. “Les perspectives de l'or demeurent baissières avec les 1.167 dollars en ligne de mire”, pronostiquent-ils toujours.
'L'or n'a pas connu deux séances positives de suite depuis le 25 juin, ce qui indique la poursuite des liquidations' de positions en métal, selon ScotiaMocatta.
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