(CercleFinance.com) - Au terme du premier fixing du jour à Londres, l'once d'or cotait 1.204,6 dollars (- 4,6 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.140,6 euros (- 5,2 euros).
Bonne tenue de la conjoncture, anticipations de la “relance Trump” et reprise de l'inflation : tous les ingrédients nécessaires à une tension structurelle des taux d'intérêt sont en place, aux Etats-Unis du moins. Les opérateurs sont d'ailleurs de plus en plus persuadés - à près de 90%, selon l'indicateur FedWatch du CME - que la Réserve fédérale donnera un nouveau “tour de vis” dès le FOMC de la semaine prochaine.
Ce qui incite les taux longs à se tendre eux aussi : à 2,56% ce midi, le rendement de l'obligation d'Etat fédérale (T-Note) à dix ans continue de tutoyer les 2,60%, son plus haut niveau depuis la fin de l'année 2015.
Valeur refuge par excellence, l'or ne peut se prévaloir que de sa valeur intrinsèque mais par nature, il ne génère ni cash flow ni dividende. Lorsque l'environnement de taux se tend, il devient donc moins intéressant en tant que placement aux yeux des investisseurs.
Rien de neuf hier soir pour l'encours du SPDR Gold Shares, toujours inchangé à 836,8 tonnes. Notons cependant que la contrepartie en lingots du premier ETF aurifère au monde était supérieure à 845 tonnes le 2 mars dernier.
EG
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